Quel candidat ajouterait le plus à la dette nationale ?

7 500 milliards de dollars. C’est le montant que Donald Trump ajouterait à la dette nationale des États-Unis s’il parvenait à mettre en œuvre ses promesses sur les impôts et l’immigration, entre autres, selon une nouvelle étude publiée lundi par le Comité pour un budget fédéral responsable (CRFB). , une organisation non partisane de Washington. Montant qui inclut les retombées des promesses suivantes : prolongation des réductions d’impôts de 2017, qui ajouteraient 5 000 milliards de dollars à la dette nationale sur dix ans ; éliminer les impôts sur les heures supplémentaires, les prestations de retraite et les pourboires, ce qui ajouterait 3 600 milliards de dollars à la dette ; la détention et l’expulsion d’immigrés illégaux, ce qui coûterait 350 milliards de dollars.

Trump affirme que les droits de douane qu’il envisage d’imposer rapporteraient suffisamment d’argent au Trésor américain pour compenser le coût de ses réductions d’impôts et d’autres dépenses. Mais la plupart des économistes en doutent, estimant plutôt que les consommateurs finiront par payer le prix de cette politique du XIXe siècle.

Qu’en est-il des promesses de Kamala Harris ? Selon l’étude du CRFB, le candidat démocrate ajouterait 3 000 milliards de dollars à la dette nationale en prolongeant les réductions d’impôts de 2017 pour les personnes gagnant moins de 400 000 dollars par an, et 1 350 milliards de dollars en élargissant considérablement le crédit d’impôt pour enfants et le crédit d’impôt sur le revenu du travail. Il convient de noter que la campagne du candidat démocrate affirme que ces programmes coûteraient beaucoup moins cher. Harris prévoit également de mettre fin aux taxes sur les pourboires.

Rappel : la dette nationale des États-Unis s’élève aujourd’hui à 35 700 milliards de dollars.

De confier au président du CRFB le soin Washington Post : « Malgré le fait que notre situation budgétaire est vraiment malsaine, nous avons deux candidats dont les propositions, considérées dans leur ensemble, aggraveraient la situation au lieu de l’améliorer, avec une distinction notable selon laquelle l’ancien président Trump l’aggraverait considérablement. »

(Photo Getty Images)