Le problème c’est que l’éclat de ce bijou s’est terni. L’entreprise a annoncé avoir ouvert le 25 septembre une procédure de sauvegarde auprès du tribunal de commerce d’Evry. Elle dispose désormais d’un an pour trouver de nouveaux partenaires financiers afin de reconstituer sa trésorerie. S’il n’y parvient pas, il sera placé en redressement judiciaire voire en liquidation.
Comme son nom l’indique, Ynsect est spécialisé dans l’élevage d’insectes. Plus précisément, des vers coléoptères destinés à l’alimentation animale mais aussi humaine.
« Erreurs de gestion »
Selon Les Echos, en 2022, l’entreprise avait affiché « 90 millions d’euros de pertes contre moins de 600 000 euros de chiffre d’affaires ». En 2023, année de l’ouverture de sa gigantesque usine picarde, les comptes se seraient retrouvés un peu plus dans le rouge. Le Figaro explique que la construction du site de Poulainville a pris « deux ans de retard à cause du Covid-19, qui a fait exploser les coûts ».
De plus, Ynsect a absorbé plusieurs sociétés, et a peut-être sous-estimé ses besoins, entraînant une accumulation de difficultés. Et Le Figaro cite une Source de l’écosystème : « Les difficultés d’Ynsect ne peuvent pas être attribuées uniquement à la situation actuelle. Il y a eu des erreurs de gestion.
Il faut rappeler qu’en 2011, le projet Ynsect avait fait forte impression : innovation, promesse de création d’emplois et outil de production vertueux sur le plan environnemental. Depuis sa création, la start-up a levé quelque 600 millions d’euros.
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