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Emmanuel Macron approuve une fiscalité « exceptionnelle » pour les grandes entreprises, mais juge qu’elle doit être « limitée »

Lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, plusieurs députés d’outre-mer sont revenus sur les annonces de mardi du Premier ministre, qui a indiqué sa volonté de retrouver une forme d’apaisement, pour réfléchir à la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie. L’abandon de la réforme du corps électoral qui avait mis le feu aux poudres dans l’archipel et le report des élections locales ont été salués par le député Emmanuel Tjibaou (Gauche démocrate et républicaine) et décriés par Nicolas Metzdorf (Ensemble pour la République).

« Monsieur le Premier ministre, lors de votre déclaration de politique générale, les Calédoniens se sont sentis humiliés »a estimé le député macroniste calédonien. “Tu n’avais pas un mot pour eux (…) Vous les avez abandonnés en abandonnant le dégel de l’électorat. »il a continué.

« Le Premier ministre a parlé très clairement de la Nouvelle-Calédonie et de l’avenir de tous les Calédoniens, sans exception »a rétorqué le nouveau ministre des Affaires étrangères, François-Noël Buffet, évoquant « une situation extrêmement grave » et la responsabilité « pour répondre à l’urgence économique et sociale ».

« Nous allons rapidement mettre en place une mission (…) avec des permanents qui pourront suivre tous les dossiers de manière interministérielle, avec pour seul objectif : efficacité, réponses concrètes »développé le sénateur, avocat et spécialiste des questions d’immigration.

Emmanuel Tjibaou, premier député indépendantiste élu depuis 1986, s’est félicité « mots de solidarité » par M. Barnier “en ce qui concerne [ses] compatriotes ». “Les annonces d’hier amorcent certainement une approche constructive”il a réfléchi, espérant également que ces déclarations “Nous pleurons une méthode initiée par vos prédécesseurs”.

« Comment la France s’implique-t-elle dans la poursuite du processus de décolonisation, afin d’accompagner la Nouvelle-Calédonie vers sa pleine émancipation ? »il a interrogé, décrivant « un pays meurtri dans sa chair ».

“J’espère qu’on trouvera le chemin de l’apaisement”a réaffirmé M. Barnier, qui veut parvenir à « une solution institutionnelle et politique ». “Je l’ai dit hier, nous prendrons le temps de retravailler la question de l’électorat”a-t-il assuré.

 
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