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immersion dans un rassemblement de voitures anciennes à Valognes

Ils sont déjà une vingtaine, ce dimanche 29 septembre matin, à défiler entre les Citroën 2CV, C15, Renault 4L et Mini. Le garage Varin Collector Auto, à Valognes, n’est ouvert que depuis deux heures, mais les yeux sont grands ouverts, et les conversations sont vives.

Parmi la vingtaine de voitures de collection présentes ce dimanche matin, une vieille Coccinelle décapotable. © Radio-France
Clémentine Prouteau

Arsène est arrivé de Fougères au volant de son Citroën SMÀ 200 kilomètres. Une voiture légendairedont il reste « seulement quelques modèles en France. Ceux qui roulent se comptent sur les doigts d’une main. »précise le Breton. La voiture se démarque par sa forme élancée, son intérieur en cuir et son sol en moquette. “Il n’y en a pas deux pareils, chaque voiture a son histoire”, » avance l’enthousiaste.

« L’odeur particulière des vieilles voitures »

Un avis partagé par Gaëtan. Son fourgon Volkswagen, brillant comme un sou neuf, traverse la route et pénètre dans la cour du garage. Saint-Lois est membre du club Viking’s Cox, un club de coccinelles et combi. Il parle de “l’odeur très particulière des vieilles voitures, ça rappelle des souvenirs, des voyages, des vacances”.

Souvenirs sur roues, auquel Mickaël Varin avoue être sensible “même sans avoir vécu les années 1950, 1970.” Le trentenaire a baigné dans les voitures anciennes toute sa vie, avec son père, lui-même mécanicien. « J’y ai même fait mon apprentissage », explique-t-il. Les vieilles voitures étaient donc une évidence. “C’est un mode de vie, même avec mon conjoint, on adore ça, on est immergé dans l’ancien, que ce soit à travers les voitures ou nos meubles.”

Le vintage, un art de vivre pour Mickaël Varin, propriétaire du garage automobile de collection Varin depuis quatre ans. © Radio-France
Clémentine Prouteau

A l’intérieur du garage, les clients se succèdent, venant demander un devis ou chercher des pièces automobiles. « La revente de pièces détachées est notre deuxième activité, explique Mickaël Varin, le gérant du garage. Au fil du temps, j’ai réussi à construire un réseau d’une cinquantaine de revendeurs, principalement hors de France. Des pièces qui deviennent de plus en plus rares avec le temps. Et malgré leur coût, les passionnés sont de plus en plus nombreux, selon le mécanicien : « Les voitures des années 1990 deviennent aussi des objets de collection, donc les plus jeunes prennent le relais » de leurs aînés.

 
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