La Société de transport de Laval (STL) vient de procéder à une troisième vague de mises à pied en seulement un an. Elle impute notamment l’impact d’un incident industriel – la contamination d’un réservoir de diesel – sur ses finances.
Publié à 2h00
Mis à jour à 5h00
Le transporteur a confirmé à La presse ayant éliminé « 13 postes occupés par des salariés, touchant tous les secteurs de l’organisation », ainsi que 6 postes vacants. Ils s’ajoutent à près d’une soixantaine de postes supprimés depuis novembre 2023.
Le STL a décliné notre demande d’entrevue.
«Le STL a choisi de couper dans les postes qui affectent le moins la réalisation de sa mission», a indiqué par courriel la conseillère en communications Anne-Sophie Harrois. « Cette décision reste un choix difficile que nous faisons évidemment à contrecœur dans le contexte financier instable que connaissent les entreprises de transports publics. »
Le syndicat des employés de bureau de l’entreprise de transport a dénoncé cette décision.
«Cela aura un impact indirect sur la clientèle», a déclaré son président, Sylvain Perron. « Le citron est assez pressé au niveau des bureaux. »
Réservoir contaminé
M. Perron dénonce notamment le fait que la STL a expliqué avoir dû procéder à ces mises à pied pour couvrir des dépenses de fonctionnement imprévues.
Par courriel, l’entreprise a confirmé que sa décision était notamment liée à la découverte d’un problème de contamination dans un réservoir de diesel, qui a créé des problèmes dans les moteurs de ses bus hybrides. Ces problèmes “ont généré une dépense supplémentaire de 1 million par rapport au budget actuel”, a indiqué M.moi Harrois. « Malheureusement, ces sommes ne peuvent être absorbées par la réserve financière pour imprévus qui ne sera pas suffisante compte tenu de la situation budgétaire difficile. » Selon nos informations, il s’agit de la présence de rouille.
« Nous payons ces coûts directement auprès des employés de bureau », a dénoncé le représentant syndical. « Nous avons trouvé cela un peu absurde. On se pose la question [de savoir] si c’est une mauvaise gestion. »
Le STL a indiqué que « l’impact de l’absentéisme du personnel opérationnel, les coûts élevés du carburant et la hausse des coûts des pièces de maintenance » ont également joué un rôle dans les problèmes financiers qui ont conduit aux nouvelles mises à jour. à pied.
«Par contre, la STL est en train de finaliser son budget pour l’année 2025, avec cette fois plus de prévisibilité sur la rémunération confirmée par l’ARTM qui sera accordée à la STL», a poursuivi M.moi Harrois, laissant entendre que les compressions n’étaient pas terminées. « Malgré les optimisations apportées cette année, la STL a dû identifier 5 millions supplémentaires d’économies récurrentes pour l’année à venir. »
Related News :