ENQUÊTE – À contre-courant de la finance traditionnelle, cette branche méconnue du monde des affaires, dictée par la charia, affiche chaque année une impressionnante croissance à deux chiffres.
La finance islamique a parcouru un long chemin depuis sa naissance dans les années 1970 dans les pays du Golfe. Ce “manière de gérer l’argent et de faire des affaires qui est conforme aux principes moraux de l’Islam », tel que défini par la Banque d’Angleterre, est depuis longtemps passé sous le radar du grand public. Elle bénéficie cependant d’aménagements fiscaux en France depuis 2008. Des avantages introduits à l’époque par Bercy dans le but de« attirer les investisseurs du Moyen-Orient » et leurs liquidités pour renflouer les caisses de l’État après la crise des subprimes. En France comme dans le monde, cette branche méconnue du monde des affaires a le vent en poupe et affiche chaque année une croissance insolente.
Une ascension fulgurante telle que la finance islamique surperforme désormais les cryptomonnaies, dont la montée en puissance ne cesse d’être soulignée. A ce jour, les estimations situent le total du bilan entre 3100 et 3600…
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