(Agence Ecofin) – Alors que les importations de gaz de l’Egypte ont augmenté, signe de l’incapacité du pays à couvrir lui-même l’ensemble de ses besoins énergétiques, le pays continue de compter sur une production croissante.
L’Egypte, par l’intermédiaire de sa compagnie gazière publique (EGAS), a conclu 11 contrats connexes liés au secteur gazier avec des sociétés internationales, selon une récente assemblée générale de la compagnie publique.
Les informations diffusées mardi 24 septembre indiquent que ces contrats, budgétisés à 925 millions de dollars plus une subvention additionnelle de 30 millions de dollars, visent principalement à accroître la production de gaz.
Ils interviennent dans un contexte où l’Etat arabe veut augmenter au plus vite son plateau de production de gaz, qui chute significativement en raison de la sous-performance opérationnelle du champ de Zohr, le gisement qui assure l’autosuffisance de l’Egypte en gaz naturel depuis 2018.
La nécessité pour l’Égypte d’acquérir rapidement de nouveaux gisements de gaz commercial ne se limite pas à répondre à la demande croissante en électricité. Ce carburant est également stratégique pour la mobilité et les transports. En septembre 2023, le ministère du Pétrole et des Ressources minérales a annoncé avoir converti un total de 507 000 véhicules au gaz naturel dans le cadre de la politique nationale de transition énergétique.
Abdel-Latif Boureima
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