Dans la courte histoire de notre baromètre Cluster 17, jamais le chef de l’État n’a atteint un niveau aussi bas. À la rentrée, seuls 18 % des Français le soutiennent encore ou déclarent l’aimer, selon notre sondage réalisé auprès d’un échantillon représentatif de 1 600 personnes du 3 au 5 septembre – avant la nomination de Michel Barnier à Matignon.
Le succès des Jeux olympiques et paralympiques n’aura rien changé à cela. Qu’elle soit de gauche, de droite ou du centre, la population ne pardonne visiblement pas à Emmanuel Macron son coup de poker de l’été : cette dissolution de l’Assemblée nationale. Pas plus que les huit longues semaines de négociations et de consultations qui ont été nécessaires au locataire de l’Élysée pour trouver un Premier ministre.
Le leadership de Gabriel Attal
« La nomination de Michel Barnier à Matignon a suscité un grand enthousiasme dans l’électorat Les Républicains. Et plus largement dans tout le spectre, du centre à la droite, et même chez les identitaires », constate Stéphane Fournier, directeur de l’étude Cluster 17. Selon un autre sondage réalisé pour Le pointles 5 et 6 septembre, sur un échantillon de 1 027 personnes, 23% des Français déclarent l'aimer, 11% disent le soutenir, même si 42% d'entre eux avouent n'avoir aucun avis sur lui ou ne pas le connaître.
La seule certitude est que le nouveau Premier ministre aura un affrontement avec la gauche : 61 % des électeurs du Nouveau Front populaire disent qu'ils ne le feront pas. […] En savoir plus
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