La qualité de vie à Montréal? Un «mirage» – Mon blogue
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La qualité de vie à Montréal? Un «mirage» – Mon blogue

La presse a noté en juin que Montréal était maintenant à 118et se classe dans le nouveau classement Mercer des 226 villes les moins abordables de la planète, soit un bond de 17 positions par rapport à 2023. Si le quotidien local note que « Le coût de la vie à Montréal est moins abordable… que l’année dernière » il ajoute que« Heureusement, c’est un bon endroit où vivre », notant que la ville canadienne « est l’une des villes où le coût de la vie est le plus bas et la qualité de vie la plus élevée, aux côtés de Varsovie, Budapest et Kuala Lumpur ».

Une ville « magnifique »…

Un collaborateur montréalais du site new-yorkais Business Insider Il existe cependant un inconvénient majeur pour ceux qui seraient tentés de s’y installer : « J'adore [cette ville]mais cela ne veut pas dire que déménager ici est une bonne idée.

Helen Wolkowicz cite d'abord les points positifs : « Montréal est une belle ville : elle est sécuritaire et accessible à pied, avec une vie nocturne animée et un calendrier culturel rempli d'événements […]. J'adore flâner dans ses différents quartiers, chacun avec sa propre histoire, son charme, son architecture et ses délices culinaires distinctifs. La femme qui vit dans la métropole québécoise avec sa famille depuis plus de cinquante ans ajoute : « C’est aussi l’une des villes qui connaît la croissance la plus rapide au Canada, alors pourquoi ne pas en profiter ? »

…qui comporte son lot de problèmes

Plus « Cette idée d’une ville magique et miraculeuse où « tout le monde devrait bouger » est un mirage » Helen Wolkowicz tempère. Elle évoque certains des facteurs les moins attrayants de Montréal. Tout d'abord, trouver un logement peut être un défi « extrêmement difficile ». Avant la pandémie, explique Michael Fadulto, courtier immobilier, on pouvait trouver un appartement de luxe pour environ 1 000 euros par mois. Aujourd'hui, pour le même prix, on peut acheter un appartement de deux chambres, et le prix d'un premier logement y a bondi de 40 % depuis 2020.

Autre écueil, selon Helen Wolkowicz : la nouvelle loi québécoise qui stipule qu’à compter de juin 2025, les commerces devront accorder deux fois plus d’espace au français sur leur devanture qu’aux autres langues. Cette pression linguistique décourage les jeunes professionnels qualifiés qui ne parlent pas français mais qui seraient tentés de s’installer en métropole.

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