Après dix jours d'une opération présentée comme « antiterroriste », l'armée israélienne s'est retirée du camp de réfugiés palestiniens de Jénine, en Cisjordanie occupée. Notre Observateur, ambulancier, décrit la difficulté du travail des secouristes, ralentis par les contrôles israéliens alors que l'accès au camp était verrouillé.
Certains habitants du camp ont pu s'échapper avant le début de l'opération, mais d'autres ont vécu les dix jours de l'opération de l'intérieur, notamment les personnes âgées et celles à mobilité réduite. Les rues ont été éventrées et de nombreux magasins ont été rasés. Selon le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne, 18 Palestiniens ont été tués au cours de l'opération. L'armée israélienne affirme avoir tué 14 « terroristes ».
Hazim est ambulancier à l'hôpital Ibn Sina :
Nous avons essayé de nous coordonner avec le Bureau de liaison palestinien pour fournir une aide humanitaire. Cela comprend de l'eau potable, du pain et des médicaments. L'aide nous est apportée par les habitants des quartiers et des villes voisines. Les personnes qui en ont les moyens transmettent l'aide humanitaire à des bénévoles ou à des ONG. [qui est] puis distribué. Les entrées des hôpitaux sont contrôlées, en particulier à l'hôpital public de Jénine et à l'hôpital Ibn Sina.
Les ambulances sont fouillées, le personnel médical est fouillé, les papiers d’identité sont contrôlés. Beaucoup de ces personnes ne peuvent pas marcher. Certaines routes sont impraticables pour les véhicules, en raison de la destruction des infrastructures du camp. Nous avons été autorisés à entrer dans le camp, mais l’un de nos employés a été agressé, frappé à coups de pied et traîné hors de l’ambulance.
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