Prendre l’avion peut donner envie de prendre un en-cas, surtout lors de longs trajets. Cependant, selon Paul Janowicz, pilote de Delta, certains aliments et boissons sont à éviter pour un vol sans encombre.
Tout d’abord, l’alcool est fortement déconseillé. En altitude, les effets de l’alcool augmentent considérablement en raison de la pression atmosphérique, entraînant maux de ventre et brûlures d’estomac. De plus, cet excès provoque souvent des comportements indésirables, obligeant parfois les avions à effectuer des atterrissages d’urgence avant de pouvoir expulser les passagers indisciplinés. Les conséquences peuvent aller jusqu’à des amendes pour taux d’alcool trop élevé.
Sinon, le café, bien qu’apprécié pour passer le temps, est également un sujet de préoccupation. Il contribue à la déshydratation déjà accrue à bord et peut être servi trop chaud, augmentant le risque de brûlures, selon Janowicz.
Des risques similaires s’étendent aux boissons gazeuses, qui génèrent des gaz et des ballonnements, notamment au décollage et à l’atterrissage, en raison des variations de pression.
Les aliments épicés sont également sur la liste des aliments à proscrire, avant ou pendant le vol, car ils augmentent le risque de maux d’estomac et de longs passages aux toilettes à bord.
Enfin, les aliments très salés, comme certains aliments frits, sont à éviter. Janowicz précise qu’une « teneur élevée en sodium » provoque une déshydratation et un inconfort digestif. Une étude récente révèle que 92 % des voyageurs se sont plaints de la nourriture proposée à bord pour ce type de désagrément.
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