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Le suspect, qui a été inculpé, n’a pas évoqué « un motif religieux » – Mon Blog

Avancement dans l’enquête. L’homme qui a tenté d’incendier la mairie d’Angoulême fin août a été mis en examen pour tentative d’homicide, a indiqué mardi 3 septembre le parquet, précisant qu’il restait “évasif sur ses motivations”, mais précisant qu’il n’avait pas agi “pour des motifs religieux”.

Grièvement blessé par une balle tirée par un policier municipal après avoir versé de l’essence dans un bureau de l’immeuble le 21 août, l’homme de 46 ans de nationalité française n’a pas pu être interrogé après les faits « en raison de sa situation médicale et des problèmes psychologiques constatés par les médecins », rappelle la procureure de la République d’Angoulême, Stéphanie Aouine, dans un communiqué.

Pas de casier judiciaire

Une fois son audition jugée possible, il a été « placé en garde à vue » lundi. Lors de son audition, il « est resté évasif sur ses motivations, indiquant néanmoins qu’il visait des biens, en l’occurrence les locaux de la mairie, et non les personnes qui s’y trouvaient, et qu’il n’avait pas agi pour un motif religieux », a ajouté le magistrat.

A l’issue de cette garde à vue, l’homme a été mis en examen “pour tentative d’homicide sur personnes chargées d’une mission de service public, tentative d’homicide sur personnes ayant autorité et destruction par moyen dangereux”, a indiqué la procureure, qui a ajouté avoir requis son placement en détention provisoire.

L’homme, qui n’a pas d’antécédents judiciaires, a fait irruption vers midi dans la mairie d’Angoulême après avoir garé son véhicule, sur lequel étaient inscrites des inscriptions en arabe – la profession de foi musulmane.

Suspect hospitalisé

Après avoir répandu de l’essence dans un bureau où se trouvaient deux assistants, puis menacé un policier avec une chaîne enflammée, il a été atteint à deux reprises au thorax par les tirs d’un policier municipal et hospitalisé en “urgence absolue”. L’incendie a été rapidement éteint.

Le 23 août, le parquet avait avancé « l’hypothèse de reproches formulés par l’intéressé envers la mairie d’Angoulême », ajoutant que l’homme était inséré socialement mais « souffrait depuis plusieurs années de troubles du comportement ayant notamment conduit à une prise en charge psychiatrique en 2023 », avec notamment « une tendance à la suspicion et un sentiment de persécution ».

Le parquet d’Angoulême a ouvert une deuxième enquête visant le policier ayant fait usage de son arme. « L’hypothèse de la situation de légitime défense du policier » est « privilégiée », précise la magistrate dans son communiqué mardi.

Article original publié sur BFMTV.com

 
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