Le patron d’Invivo réclame une aide aux producteurs de céréales
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Le patron d’Invivo réclame une aide aux producteurs de céréales

Les dégâts causés par les intempéries renforcent l’urgence d’une intervention publique, selon le responsable de la coopérative.

Les pluies très fortes de ce printemps ont perturbé la récolte de blé, et la situation est grave pour certains agriculteurs, comme le souligne Thierry Blandinières, directeur général d’InVivo, la plus grande coopérative agricole.

« La rentrée va être difficile, avec une perte de 25% pour les agriculteurs puisque les prix mondiaux ne baissent pas. C’est à nous de les aider, j’espère que l’aide arrivera avec des avances de fonds », explique le responsable sur BFM Business.

Des aides demandées à plusieurs reprises par la FNSEA au gouvernement. Mais la situation politique en suspens a jusqu’ici empêché leur mise en œuvre, alors qu’une partie était prévue dans la loi agricole adoptée par l’exécutif démissionnaire.

“La difficulté, c’est la dissolution qui s’est produite en juillet, au moment de l’adoption de la loi agricole. Cela crée des tensions : il est important que le nouveau gouvernement agisse pour préserver cette loi. J’espère qu’un accord a été trouvé entre les différents partis pour la faire passer”, analyse Thierry Blandinières.

Le contexte politique est d’autant moins stable que, dans le même temps, le renouvellement des commissaires européens se fait toujours attendre.

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Benaouda Abdeddaïm : Dossier des engrais, l’ONU tente d’obtenir la reprise des exportations d’ammoniac russe via l’Ukraine – 14/09

Engrais verts

Dans l’un des dossiers importants du secteur ces dernières années, l’énergie, il note une amélioration, avec une « baisse de son coût ».

Cela pourrait notamment se traduire par le développement d’une nouvelle stratégie dans les engrais, destinée à verdir leur production : la majorité des engrais ne sont pas produits en France, et utilisent des énergies fossiles comme le gaz et le pétrole – qui permettent de synthétiser de l’azote et de produire de l’ammoniac. Le secteur est l’un des plus gros émetteurs au monde.

InVivo appelle une nouvelle fois au soutien des autorités sur cette question.

« C’est à nous de développer des projets de biodynamie et de biocontrôle. Mais il y a un écart de prix et il serait bon que les politiques publiques puissent compenser au moins les 5 premières années. Nous tendons la main, nous achetons 35 % des engrais en France, nous sommes capables de remplir 3 usines. »

InVivo bénéficie déjà d’un soutien sur le sujet, puisqu’elle a déjà obtenu un financement gouvernemental pour un projet d’usine d’engrais à faible teneur en carbone développé avec le spécialiste de l’hydrogène FertigHy.

 
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