11 ans de détention pour un haltère de 25 livres lancé depuis le deuxième étage à la tête de sa victime

Un homme de 62 ans a reçu mardi par 11 ans de pénitencier pour des agressions graves contre un individu à qui il a lancé un haltère de 25 pin sur le balcon de son appartement, écrasant son crâne.
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Michel Patry a envoyé sa victime à l’hôpital le 27 septembre 2022 en lançant un haltère en fonte directement sur sa tête à partir de 2e plancher de son bâtiment d’hébergement.

Pris sur Facebook Michel Patry
Le délinquant était alors en conflit avec un ami de Guillaume Morin, qui n’avait rien à avoir dans l’histoire. En fait, Michel Patry et il n’ont même jamais parlé avant que l’accusé ne lui balance le poids qui a fracturé son crâne.
Le sommet de la malchance, une chute lors de l’hospitalisation de la victime de 43 ans, a provoqué des complications qui ont entraîné sa mort, une semaine après l’agression sur laquelle il a été victime.
Éviter le procès
Mardi, le juge Pierre L. Rousseau a reconnu que Michel Patry n’avait pas légalement causé la mort de la victime, mais il a rappelé que Guillaume Morin n’aurait jamais été hospitalisé avec une fracture ouverte dans le crâne si son chemin n’avait pas traversé celui du criminel qui est un récidiviste en matière de violence.

Tiré de l’avis de décès de Guillaume Morin
Le magistrat a ainsi condamné Patry à une peine de 11 ans de pénitencier, reconnaissant que le plaidoyer de culpabilité enregistré par l’accusé évite en particulier les Hues Gingras-Jobin, l’ami de la victime avec qui l’accusé a eu un conflit, un témoignage difficile lors d’un éventuel procès. Le juge a également cité «l’engortement des tribunaux» pour évaluer la valeur à donner à ce plaidoyer de culpabilité.
Le procureur dans le dossier, me Valéririe Bélizaire-Joseph, a exigé une peine de 14 ans, c’est-à-dire la peine maximale pour l’infraction de voies de fait graves.
“Aller à la demande de l’accusation s’assure que j’ignorerais ce facteur d’atténuation”, a déclaré le juge Rousseau, admettant cependant que c’est le seul aspect jouant en faveur du criminel.
Une autre mort sur la conscience
En outre, si la perte de l’haltère, bien que «tardif et avant une preuve écrasante», a pu l’aider, son histoire, a forcé le juge à s’éloigner de la suggestion faite par Me Benoit Labrecque in defense.
Ce dernier avait plaidé pour l’imposition d’une peine de cinq à huit ans pour son client, bien que ce dernier ait déjà purgé une peine de 17 ans pour un homicide involontaire en 1988.
Le délinquant, qui a un total de 13 condamnations pénales sur son dossier, avait à cette époque tué un homme par arme dans le parking d’un bar dans le secteur de Vanier, au Québec.
“Les espoirs de réhabilitation de Monsieur ne sont pas très élevés étant donné la récidive de ses crimes”, a déclaré le juge Rousseau pour motiver sa décision, citant le geste libre commis et la minimisation d’un accusé en revanche par un accusé qui “continue de voir voir lui-même comme un système du système dans tout cela ».
En raison de la détention pré-provenante, il restera dans Michel Patry sept ans et cinq mois à servir.