the redemption of Société Générale (Switzerland) worries

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An anonymous letter shakes the buyout of Société Générale (Switzerland) by UBP

Une lettre non signée met en garde le patron de l’UBP contre les dirigeants de la Société Générale, dont il a racheté la filiale suisse. Ils essaieraient de voler ses clients.

Publié aujourd’hui à 16h00 Mis à jour il y a 1 heure

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Avec un bâton

En bref:
  • L’UBP rachète la filiale suisse de la Société Générale pour 900 millions d’euros.
  • Une lettre anonyme alerte sur des cadres qui tenteraient de démarcher des clients.
  • Un avocat pense que des précautions existent pour empêcher ces départs.
  • L’acquisition devrait être finalisée d’ici la fin du mois selon les banques.

L’affaire est sensible. Une lettre anonyme a été envoyée au patron du syndicat de la banque privée, Guy de Picciotto, le mettant en garde contre trois hauts dirigeants de la Société Générale qui tenteraient de voler certains clients, a-t-on appris. Tout cela s’inscrit dans le cadre du rachat en cours par la banque privée de la filiale suisse du groupe français.

En août dernier, l’UBP a accepté de payer 900 millions d’euros Utiliser les 25 milliards d’actifs sous gestion (et de fonds propres) détenus par la Société Générale en Suisse et la SG Kleinwort Hambros à Londres. Sur cette masse d’argent, un peu plus de 10 milliards proviennent de clients disposant d’un compte bancaire à Genève ou à Zurich, où le groupe français était présent dans le pays.

Contexte tendu

Est-il possible? «Une lettre anonyme reste une lettre anonyme», affirme un avocat genevois rompu à ce type de dossiers. Le contexte peut s’avérer tendu pour les salariés de la Société Générale en Suisse, susceptibles de perdre leur emploi lors de ce rachat. Et s’ils parviennent à faire capoter la transaction, certains doivent affirmer qu’ils pourront conserver leur emploi. « Mais nous n’en sommes pas là, l’acquisition se poursuivant selon le calendrier prévu, assurent les deux banques.

L’avocat ne croit pas à une accusation agressive de la part des dirigeants du groupe Société Générale, tentant de capter la clientèle de l’ancienne filiale suisse. Même si le géant bancaire hexagonal possède des antennes dans la gestion de fortune en , au Luxembourg ou à Monaco.

Mécanismes en place

L’opération serait trop récente pour que les clients soient déjà démarchés. « Il existe généralement des mécanismes dans ce type d’accords pour neutraliser les départs d’actifs lors d’une reprise », explique-t-il. Le prix de la transaction est réduit si la masse sous gestion est réduite entre l’annonce du rachat et la finalisation de la transaction. »

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Dans ce cas précis, la reprise doit être finalisée d’ici la fin du mois. Si une partie des clients venait à quitter le navire avant, la somme perçue par la Société Générale serait réduite. « L’acheteur (NDLR : UBP ici) essayez généralement avec cette clause de récupération pour se prémunir du départ des clients pour lesquels il aurait payé le prix bonne volontésoit un pourcentage de la masse sous gestion», poursuit l’avocat genevois.

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L’UBP reste sereine. “Nous n’avons aucun commentaire à faire”, a répondu Bernard Schuster, son porte-parole. Nous tenons simplement à préciser que le projet de vente de Société Générale Private Banking Suisse se déroule parfaitement et selon les conditions et calendrier convenus. » Le communicant précise que les équipes travaillent « en commun afin d’assurer une transition fluide et mettent tout en œuvre pour assurer la satisfaction des clients et des collaborateurs ».

Voilà pour le court terme. Les ex-clients de Société Générale Private Banking (Suisse) ne risquent-ils pas d’être dragués par les dirigeants français de la Société Générale une fois l’opération finalisée ? « Une clause de non-concurrence est généralement incluse dans ce type de transaction », précise l’avocat. Cette dernière est généralement de deux à trois ans, et une banque qui la violerait risquerait d’être condamnée à des dommages et intérêts importants.

Fonctionnement spécial

Ceci est important dans le cadre de cette opération. Car les grandes banques hexagonales fonctionnent parfois un peu comme de la diplomatie, avec des cadres supérieurs ayant un projet de carrière précis. Formés dans les grandes écoles de Paris ou de Lyon, ils vont de Londres à Nouméa, Genève, Dubaï ou Singapour au cours de leur carrière, souvent réalisée au sein du même et unique établissement.

Dès lors, les managers formés en France, et passés par Genève, pourraient être tentés de démarcher les clients rencontrés au sein de la filiale suisse de la Société Générale.

Le groupe français ne souhaite pas s’exprimer. “L’UBP vous a envoyé une réponse, nous n’avons pas d’autres commentaires à faire”, écrit Amandine Grison, responsable des relations presse de la Société Générale à Paris. Bref, circulez, il n’y a rien à faire.

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Nicolas Pinguély Journaliste à la rubrique économique depuis 2018, spécialiste de la finance, il a travaillé par le passé pour le magazine Bilan, l’Agefi et le temps. Il a également occupé diverses fonctions dans des banques et des sociétés financières, notamment en microfinance.Plus d’informations

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