La BNB a constaté que même si les dettes et les actifs ont augmenté au cours de cette période, c’est la croissance des actifs qui a dominé. Cette hausse a été alimentée par 6,6 milliards d’euros de nouvelles transactions et un effet de valorisation de 17,1 milliards d’euros, principalement liés à la hausse des marchés financiers.
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Une année de croissance soutenue
Sur l’ensemble de l’année 2024, le poids total des actifs financiers belges avant déduction des dettes a franchi pour la première fois le cap des 1.600 milliards d’euros, marquant une croissance annuelle de 4%. En comparaison, les engagements financiers n’ont augmenté que de 1,8 %. Parmi les actifs les plus importants figurent les actions et autres participations non cotées (373,3 milliards d’euros), les produits d’assurance (297 milliards d’euros), ainsi que les parts de fonds d’investissement et les dépôts d’épargne réglementée.
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Le remboursement en septembre de l’emprunt d’État, avantageux d’un point de vue fiscal et sur un an, a incité les ménages à repositionner leurs actifs financiers. En quête de rendements optimaux, les Belges ont alimenté la popularité des comptes à terme, qui ont connu une augmentation spectaculaire de 12,8 milliards d’euros. Les fonds d’investissement ont également profité de cet afflux, enregistrant une hausse de 6,1 milliards d’euros. En revanche, les produits de taux comme les obligations ont souffert, perdant 13,2 milliards d’euros. Le remboursement des obligations d’État n’a pas été compensé par de nouveaux investissements suffisamment attractifs dans ce secteur. En résumé, la Banque nationale de Belgique souligne que la richesse financière des Belges a atteint un sommet historique, principalement grâce aux plus-values sur investissements. La fin des obligations d’État avantageuses a redéfini les stratégies d’investissement, privilégiant les comptes à terme et les fonds d’investissement, au détriment des produits à revenu fixe.
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