Les SDC minimisent les statistiques des locaux vacants

Les SDC minimisent les statistiques des locaux vacants
Les SDC minimisent les statistiques des locaux vacants

Les locaux vacants au centre-ville de Québec ne sont pas aussi nombreux que le suggèrent les chiffres partagés par le maire lundi, tempère la SDC, qui se dit néanmoins impatiente de connaître son plan d’action pour renforcer la vitalité des rues commerciales.

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Les chiffres partagés par Bruno Marchand lundi faisaient état d’un taux d’inoccupation de 21,9 % dans le Vieux-Québec et à Saint-Sauveur. Elles datent de janvier 2024 et sont transmises à la Ville dans le but de recueillir les cotisations des membres des sociétés de développement commercial (SDC) et non de dresser un portrait de la vitalité commerciale, précise le directeur général de la SDC du Vieux-Québec, Xavier. Bernier-Prévost.

Ils comprennent également de petits espaces de bureaux au deuxième étage. « Il y a beaucoup de petits bureaux vacants dans le Vieux-Québec. Mais si l’on ne parle que des rez-de-chaussée, on a un taux d’inoccupation qui est acceptable, autour de 10 %. Ainsi, illustre-t-il, sur l’ensemble du quartier, il y a 60 bureaux vacants, contre 27 locaux commerciaux au niveau de la rue. La situation s’est également améliorée depuis la pandémie, dit-il.

M. Bernier-Prévost constate que c’est plus difficile pour le commerce de détail. “Sur ce point, le maire a raison : c’est difficile partout dans la ville et dans toutes les villes d’Amérique du Nord.” Les achats en ligne, le télétravail et l’exode des habitants souffrent. « Le Vieux-Québec s’est dépeuplé au cours des 30 à 40 dernières années. »

Des impôts élevés

Les impôts élevés constituent également un fardeau pour les commerçants, souligne-t-il. “En termes de pression sur les commerçants, sur les permis et les taxes, nous devons trouver une solution.”

À Saint-Sauveur, le taux d’inoccupation de 21,9 % est également trompeur puisqu’il y a beaucoup de roulement sur l’artère principale, Saint-Vallier, témoigne la directrice générale de la SDC Quartier Saint-Sauveur, Nadia Reghai Gagnon. Après le départ de grands acteurs comme Griendel et Pied bleu par exemple, les locaux sont déjà à nouveau occupés ou en passe de l’être.

« Ce que je trouve encourageant, c’est que la nature n’aime pas le vide à Saint-Sauveur. Sans attendre des mois, nous trouvons un nouveau joueur. Selon elle, le quartier est au début de son expansion.

Travaille à Saint-Vallier

Les travaux à Saint-Vallier sont une période difficile à vivre, mais les commerçants ont l’espoir de jours meilleurs, assure-t-elle. « C’est un quartier qui va exploser en 2026, ce qui sera en phase avec ce qu’on voit en matière de résilience climatique, avec des trottoirs élargis et du verdissement. Il deviendra un modèle de vie urbaine. Pour le moment, nous sommes suffisamment en travail pour le ressentir et c’est très dur. En même temps, nous sommes suffisamment avancés dans le projet pour dire que ce sera très beau.

Les deux SDC ont hâte de connaître le plan d’action préparé par l’administration Marchand pour accroître la vitalité des artères et qui doit être présenté dans les prochaines semaines. En attendant, ils apprécient les aides au divertissement, à l’affichage, à l’événementiel et à l’éclairage et souhaiteraient les voir améliorées.

«Je veux un plan commercial mondial pour le Québec. J’ai hâte de le voir», déclare Xavier Bernier-Prévost.

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