Fribourg Olympic joue avec Spirou

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L’avenir du format papier de la Feuille d’Avis Officielle (FAO) se décide au Grand Conseil. Alors que le Conseil d’Etat souhaiterait passer à une version numérique, une majorité de députés souhaiterait conserver ou au moins prolonger d’ici 2029 ou 2030 le journal institutionnel papier, qui paraît deux fois par semaine.

Le gouvernement a annoncé fin juin dernier vouloir opter pour une transition numérique et un accès gratuit aux publications de la FAO. Son projet a été soumis mardi à la discussion au Parlement, mais après un premier débat, aucune décision définitive n’a été prise.

Les élus veulent se donner le temps de réfléchir aux amendements de la commission qui a examiné l’exposé des motifs du projet de décret (EMPD). Celui-ci propose de conserver la version papier pendant encore quatre ans jusqu’au 31 décembre 2028 et de lancer d’ici là un appel d’offres pour une version papier indépendante (société privée et financée par les abonnements et la publicité), mais avec une aide au démarrage de l’État. .

Un mouvement d’arrière-garde

Ces changements ont été globalement bien accueillis, mais d’autres solutions pourraient être envisagées. Cela est d’autant plus vrai qu’une motion interpartis du PLR Sergei Aschwanden demande au Conseil d’État de revenir sur sa décision et exige ainsi un moratoire sur la version papier jusqu’à fin 2030.

Ce texte n’a pas été discuté mardi, en accord avec le proposeur, car la tenue d’un deuxième débat immédiat sur la directive EMPD n’a pas recueilli la majorité des deux tiers des députés. La discussion reprendra bientôt.

La Présidente du Gouvernement Christelle Luisier a rappelé qu’une version numérique du FAO permettrait d’économiser près d’un million de francs par an, assurerait un accès gratuit au site et coûterait également moins cher aux communes. La ministre s’est déclarée favorable à une aide de l’Etat pour le démarrage d’un futur journal privé.

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Dans l’hémicycle, plusieurs parlementaires ont défendu la survie d’une édition papier de la FAO, tandis que d’autres estimaient dans le même temps que le compromis trouvé par la commission était plutôt bon, notamment à droite (PLR, UDC, Verts-libéraux). A gauche, les avis étaient plus partagés. Le deuxième débat en plénière pourrait sans doute déboucher sur de nouveaux amendements.

Plateforme SECO

Pour le Canton de Vaud, il s’agirait d’adhérer à la plateforme exploitée par la Confédération. Le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) a en effet développé une plateforme qu’il met à la disposition des cantons pour publier leurs avis officiels. Dix cantons, bientôt onze dont Nidwald, ont déjà opté pour cette solution, dont, en Suisse romande, le Valais, et plus de soixante communes.

Pour les différentes autorités qui publient à la FAO, la nouvelle plateforme offre la possibilité d’informer la population plus rapidement puisqu’il sera possible de publier des avis quotidiennement. Cette solution nécessiterait un coût ponctuel pour la mise en œuvre du projet d’environ 130 000 francs, alloué au budget de fonctionnement de la Chancellerie, selon l’Etat.

Aujourd’hui, seuls Vaud et Appenzell Rhodes-Intérieures n’ont pas procédé au basculement numérique de leur FAO. Certes, une version numérique, hébergée sur un serveur vaudois, existe depuis 2012, mais elle n’est pas librement accessible. Actuellement, c’est Print Conseil Logistique (PCL) à Renens qui assure le mandat de service pour la FAO.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

 
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