Écrit par
Louis Delmet
10 janvier 2025 – 3 minutes. en lisant
C’est une histoire qui s’est déroulée dans de nombreuses circonstances. Depuis près de trois ans, les obstacles entre les Français et l’immobilier se sont accumulés. Heureusement, le passage à la nouvelle année apporte de nombreuses raisons d’espérer. Voici cinq raisons de penser que 2025 sera enfin positive pour les emprunteurs.
Taux d’emprunt constatés au 01/10/2025
1/ Le climat politique n’a pas détérioré la situation
C’était une crainte de nombreux observateurs : que l’instabilité politique dans laquelle la France a plongé cet été ne porte un coup final à l’immobilier. Heureusement, cette hypothèse n’a pas été vérifiée.
En revanche, le niveau d’endettement des Français reste un défi pour les particuliers à moyen terme. Interrogé par Les Échos cette semaine, Pierre de Buhren, le directeur général du groupe Empruntis, a rappelé que « les Français ne pourront pas emprunter durablement à moindre coût que l’État français ».
2/ Les taux ont tendance à baisser
Sans crédit immobilier, le marché perd son moteur : les emprunteurs. Or, lorsque les taux augmentent, le coût du prêt devient plus élevé, ce qui réduit la capacité d’achat des ménages, voire exclut certains de l’accès au financement.
La bonne nouvelle c’est que depuis septembre, ce point de friction semble se dissiper. Aujourd’hui, notre baromètre affiche un taux moyen de 3,45% sur 20 ans et de 3,50% sur 25 ans. Il y a douze mois, ces mêmes indicateurs étaient respectivement de 4,20% et 4,35%.
3/ Les banques sont proactives
Autre point encourageant en termes d’accès au crédit : les établissements sont enclins à soutenir le plus de projets possible. Toujours dans les colonnes des Échos, Nassima Khiari, responsable des relations bancaires du groupe Empruntis, décrit les banques aujourd’hui « particulièrement réceptives aux demandes de prêts, multipliant les offres attractives pour attirer de nouveaux clients ».
-4/ La baisse des prix ralentit
Même si la baisse des prix a un impact positif sur les capacités d’achat, une forte tendance à la baisse se transforme rapidement en élément répulsif pour les acheteurs potentiels. Ces derniers peuvent donc craindre une baisse rapide de la valeur du bien, ce qui contribue à ralentir le nombre de transactions.
Les derniers chiffres du baromètre LPI – iad montrent que, de ce point de vue, les choses semblaient aussi revenir à la normale. À l’échelle nationale, la baisse des prix de l’ancien a été divisée par trois depuis le printemps. Sur un an, celle-ci est passée de -4,5% en mai à -1,6% en novembre.
5/ L’inflation se stabilise
Dans ses derniers chiffres, l’Insee indique que la variation annuelle de l’indice des prix à la consommation a été de 1,3% en décembre. Ce chiffre atteignait 3,7% il y a deux ans. Autrement dit : le pic inflationniste semble bel et bien derrière nous.
Une inflation plus faible est indirectement positive pour les emprunteurs. Elle influence le niveau des taux directeurs de la Banque centrale européenne, qui déterminent elles-mêmes le coût de l’argent pour les banques. En bout de chaîne, ce sont les taux d’intérêt des prêts distribués aux particuliers qui peuvent être améliorés.
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