J’aurais adoré entendre Elvis Gratton jouer avec Trump

J’aurais adoré entendre Elvis Gratton jouer avec Trump
J’aurais adoré entendre Elvis Gratton jouer avec Trump

Pensez grand !

J’aurais pris un peu d’Elvis Gratton cette semaine, juste pour rire, pour me rappeler que c’est un personnage. J’aurais aimé entendre Julien Poulin et Pierre Falardeau sur Trump.

Auraient-ils été capables de caricaturer encore plus la caricature ?

Car Gratton fantasmait sur ce genre de personnage : un homme d’affaires, symbole de réussite, qui exhibe sans retenue sa richesse criarde. Et surtout qui domine, tant pis pour les wokes, les moche et autres marginalisés.

Gratton aurait été très heureux d’entendre parler d’annexion du Canada aux États-Unis !

D’autant plus que ce n’est plus vraiment une blague.

Le prochain président des États-Unis a clairement indiqué qu’il souhaitait nous annexer par la force économique.

L’impérialisme américain est de retour, ou du moins son fantasme, avant tout pour assurer la survie des États-Unis.

Pourquoi négocier avec le Canada et le Groenland pour avoir plus d’accès aux matières premières si nous pouvons simplement les annexer ?

Car contrairement à ce que prétend Trump, les États-Unis ont besoin de nous : 60 % du pétrole brut importé et 100 % du gaz naturel importé proviennent du Canada. Notre sous-sol est riche en minéraux essentiels et nous disposons d’importantes ressources en eau potable.

Cet appétit explique aussi son intérêt pour le Groenland !

Pensez-y, il veut envahir militairement un allié de l’OTAN !

Une blague très sérieuse !

Quand on voit les sbires trumpistes, les Musk, les Graham et autres rire comme des marionnettes, il faut malheureusement prendre les menaces au sérieux.

Les messages sur les réseaux sociaux de Justin Trudeau et Pierre Poilievre sont bons, mais le pays doit se préparer à une guerre commerciale.

Sur quels produits faut-il imposer des droits de douane ? Pouvons-nous bloquer l’exportation de certains autres ?

Il est difficile d’avoir un plan d’action parce que le gouvernement fédéral est mou et faible.

Mais la dépendance des provinces envers Ottawa démontre aussi que notre fédération est faible.

Ce n’est pas normal que seul Doug Ford soit devant. C’est aux provinces de forcer le gouvernement fédéral à agir !

Les mains liées par l’économie

L’aspect le plus difficile de notre réponse aux menaces de Trump est notre grande dépendance économique.

La proximité géographique, la langue, le libre-échange, l’intégration au fil des années nous ont rendus très riches, mais aussi vulnérables.

Diversifier notre économie vers l’Europe ou l’Inde est plus facile à dire qu’à faire !

Nous avons besoin des Américains, et comme les États-Unis ne sont plus un pays normal et stable, nous devrons vivre dans la turbulence pendant encore au moins quatre ans !

Notre politique dépendra également de Donald Trump.

La réponse à ses menaces sera au cœur de la course au remplacement de Justin Trudeau et ce sera la question des élections fédérales !

Quand on voit à quel point le choix des Américains lors de leurs élections a ici des effets majeurs, peut-être que Trump n’a pas si tort… que le Canada est déjà un peu une province américaine.

Ont-ils une liaison avec les Américains ?

 
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