La situation des dépenses et ressources du Trésor (SCRT) révèle un déficit budgétaire de 50,6 milliards de dirhams (MMDH) à fin novembre 2024, contre 51,5 milliards de dirhams enregistrés un an auparavant, selon le ministère de l’Economie et des Finances.
Cette évolution positive s’explique par une hausse des recettes de 41,6 milliards de dirhams (+15,1%) dépassant légèrement celle des dépenses globales (+40,8 milliards de dirhams). Les recettes, nettes de remboursements d’impôts, affichent un taux de réalisation de 93,3% des prévisions de la Loi de Finances 2024.
Du côté des dépenses, les dépenses ordinaires ont atteint 279,2 milliards de dirhams, en hausse de 16,2 milliards de dirhams. Cette hausse résulte principalement de l’augmentation des dépenses en biens et services (+17,9 milliards de dirhams) et des intérêts de la dette (+2,1 milliards de dirhams). En revanche, les coûts d’indemnisation ont diminué de 3,8 milliards de dirhams grâce notamment à la décompensation partielle du gaz butane réalisée en mai 2024.
Concernant les dépenses d’investissement, elles se sont établies à 85,9 milliards de dirhams, soit un taux de réalisation de 85,5% par rapport aux prévisions. Malgré une hausse modérée de 0,5 milliard de dirhams, ces dépenses traduisent la poursuite des efforts d’investissement public.
Ces résultats ont permis d’afficher un solde ordinaire excédentaire de 37,6 milliards de dirhams, contre seulement 12,2 milliards de dirhams à fin novembre 2023, illustrant une meilleure performance des recettes par rapport aux dépenses.
M.Ba.
