Les marchés actions ont terminé la semaine dernière sur une note mitigée. Les interrogations sur la poursuite d’une politique monétaire accommodante par la Fed en 2025 ont pesé sur la tendance.
Les rendements obligataires ont de nouveau augmenté. Le taux à 10 ans américain a dépassé le niveau de 4,35% tandis que le taux à 10 ans allemand est revenu au niveau de 2,25%.
En France, la nomination d’un nouveau Premier ministre n’a pas permis de réduire l’écart avec l’Allemagne, qui est resté stable à près de 80 points de base.
Aux Etats-Unis, soutenus par une activité économique qui reste solide, les prix à la consommation ont légèrement réaccéléré en novembre. Ainsi, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 2,7% sur un an en novembre après une hausse de 2,6% en octobre.
Les prix à la production ont quant à eux augmenté de 0,4% en novembre par rapport au mois précédent, et de 0,1% hors alimentation, énergie et services commerciaux.
La Banque centrale européenne laisse la porte ouverte à de nouveaux assouplissements
Dans ce contexte, l’entrée en fonction du président Trump en janvier pour son second mandat, et les premières annonces de sa politique commerciale, notamment vis-à-vis de la Chine, seront cruciales pour juger de la poursuite de l’assouplissement monétaire. de l’institution américaine.
En Europe, confrontée à une détérioration de l’activité économique, la Banque centrale européenne (BCE) a réduit ses taux d’intérêt pour la quatrième fois depuis le début de l’année et a laissé la porte ouverte à de nouveaux assouplissements alors que l’inflation se rapproche de son objectif et que la l’économie reste déprimée.
Le taux de dépôt augmente ainsi à 3,0% après avoir grimpé à 4% après dix hausses consécutives entre juillet 2022 et septembre 2023, son plus haut niveau depuis la création de l’euro en 1999.
La BNS abaisse son taux directeur
La BCE a également confirmé jeudi qu’elle cesserait d’acheter des obligations ce mois-ci dans le cadre de son programme d’achat d’urgence mis en place pendant la pandémie de COVID-19.
La BNS, de son côté, a créé la surprise en abaissant son taux directeur de 50 points de base. En effet, depuis le dernier examen de la situation économique et monétaire, les pressions inflationnistes ont de nouveau diminué plus que prévu en Suisse.
En Chine, la publication d’indicateurs d’activité économique décevants n’a pas permis aux indices de poursuivre leur rebond alors même que les autorités ont exprimé leur volonté de relancer la croissance économique.
Dans ce contexte, l’indice S&P 500 a perdu 0,64%, le Nasdaq a augmenté de 0,34% et le Stoxx Europe 600 a perdu 0,77%.
Cette semaine, la réunion de la Fed et les perspectives de baisse des taux seront donc particulièrement scrutées.
Les essentiels en bref