Essai routier | Chevrolet Corvette E-Ray : l’hybride expressive

Avec l’avènement de sa huitième génération, la Chevrolet Corvette se transforme radicalement en choisissant d’encastrer son V8 en position centrale arrière. Cette posture révolutionnaire pour l’archétype de la voiture de sport américaine s’est accompagnée d’une stratégie évolutive audacieuse impliquant son électrification sous diverses formes. C’est l’E-Ray qui a ouvert le bal avec son moteur électrique à l’avant pour soutenir son « petit bloc » rugissant derrière l’habitacle. Hérésie ou brillante voiture de sport quatre saisons ?

Conception de fils

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PHOTO FOURNIE PAR GENERAL MOTORS

La Chevrolet Corvette E-Ray en version cabriolet et coupé

Si l’idée d’approcher la Corvette vous paraît curieuse alors que les premiers tons de blanc peignent les paysages de La Belle Province, c’est tout à fait compréhensible. Alors que sa rivale naturelle, la Porsche 911, affine sa polyvalence depuis des décennies avec ses transmissions intégrales mordantes, la Corvette n’a jamais été tentée de l’imiter… jusqu’à l’introduction de cette E-Ray. Au-delà de son approche technique fascinante, cette variante se présente avec des ailes plus courbées que celles de la Stingray standard, une posture stylistique empruntée à la Z06 pour accueillir ses pneus plus larges. Proposée en versions coupé et cabriolet, elle affiche une expressivité plus remarquable soulignée par l’élégant « bleu déferlant » du véhicule d’essai. Ses lignes convergentes vers l’avant ajoutent de la continuité à un design spectaculaire.

À bord

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PHOTO FOURNIE PAR GENERAL MOTORS

L’intérieur de la Chevrolet Corvette E-Ray

Comme les autres versions de Corvette, l’intérieur conceptualise joliment son positionnement sportif. Après de légères contorsions pour monter à bord, on découvre des sièges standards qui épousent la forme, sans être trop fermes. L’espace pour les jambes est bon, mais les personnes de grande taille trouveront l’espace pour la tête un peu limité. Le design de la planche de bord, inspiré de l’aviation militaire, est indéniablement concentré autour du cockpit avec une console centrale à angle droit qui sépare physiquement le passager du conducteur. La barrette verticale des touches reste un choix ergonomique discutable dans un espace où de telles erreurs sont rares. L’espace de rangement reste réduit, mais les coffres avant et arrière rendent cette E-Ray aussi pratique qu’une Corvette de série. Chevrolet propose également une multitude de configurations pour personnaliser les matériaux et les couleurs.

Sous le capot

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CAPTURE D’ÉCRAN D’UNE VIDÉO DE GENERAL MOTORS

Le V8 reste bien en vue sous la lunette arrière de cette Corvette E-Ray.

Le V8 de 6,2 litres développant 495 ch joue toujours ici le premier rôle, soit le même moteur que la Stingray. Le deuxième moteur, celui-ci électrique, est placé sur l’essieu avant pour augmenter la force de frappe de 160 ch sans avoir de liaison mécanique avec l’arrière. Lorsque le groupe motopropulseur fonctionne à pleine charge, on accède à pas moins de 655 ch. Si le chiffre semble élevé, c’est pourtant l’extraordinaire symbiose mécanique entre le V8, le moteur électrique et la boîte de vitesses à double embrayage (8 rapports) qui monopolise nos observations. Les accélérations et surtout les redémarrages nous font reculer sans épargner l’aspect sensoriel. La montée en régime furieuse du V8, qui culmine modestement à 6 600 tr/min, se superpose au clignotement simulé du moteur électrique augmentant en intensité dans une harmonie sonore saisissante.

Au volant

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La Chevrolet Corvette E-Ray

Profitant d’une position de conduite exceptionnelle, nous abordons le premier virage en toute confiance. La direction, très communicative, permet de jauger l’état de la route et de bien régler la force de freinage, très puissante et réglable. Le positionnement de la petite batterie (1,9 kWh) sous la console centrale préserve la stabilité intrinsèque de ce châssis. Le roulis est réduit à néant et le confort est tout aussi remarquable grâce à l’amortissement électromagnétique qui s’ajuste en continu. L’apport du moteur électrique se fait sentir lors des accélérations, il tisse un filet de sécurité en encadrant délicatement le train avant, sans que l’élan du V8 soit maté, bien au contraire. Testée sur des routes froides et mouillées, l’assistance au lancement s’est révélée d’une efficacité à couper le souffle, étant capable de réduire le - de 0 à 97 km/h en 2,5 secondes, selon Chevrolet.

Technologies embarquées

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Le tableau de bord de la Chevrolet Corvette E-Ray

La Corvette E-Ray est équipée de la dernière itération du système multimédia de Chevrolet, appelée 3 Plus. Contrairement aux systèmes utilisés par les dernières propositions électriques du constructeur, celui-ci conserve heureusement la connexion sans fil à CarPlay et Android Auto, tout en évitant de complexifier l’interface. Tout est intelligible et les onglets verticaux à gauche de l’écran tactile permettent d’accéder rapidement aux menus importants. Le positionnement légèrement incliné de l’écran de 8 pouces assure une bonne lisibilité sans gêner la planche de bord. Soulignons également la composante hybride bien expliquée par des jauges numériques affichant les puissances produites par les deux moteurs en - réel. Les instruments sont enfermés dans un écran numérique de 12 pouces configurable et tout aussi lisible, mais dont le taux de rafraîchissement montre un peu l’âge.

Verdict

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La Chevrolet Corvette E-Ray

Sans avoir pu évaluer son comportement sur sol enneigé lors de cet essai réalisé fin novembre, on peut affirmer que cette Corvette E-Ray peut se targuer d’être une véritable voiture de sport quatre saisons. Chaussé de bottes d’hiver, il brillait lorsque le mercure frôlait le point de congélation, un éclat attribuable au travail extraordinaire du système de contrôle de stabilité. Cependant, nous ne pouvons pas espérer réaliser des gains de consommation de carburant aussi importants que ceux que promettrait un hybride conventionnel. Tout comme les supercars électrifiées qui ont captivé notre imagination au cours des deux dernières décennies, cette Corvette E-Ray est électrifiée dans un objectif de performance et de raffinement. C’est un défi de taille qui transcende une facture d’entrée élevée (153 799 $), mais rend chaque trajet précieux.

Carnet de notes

Des freins à la hauteur

Pour négocier avec la plus grande puissance et son poids plus lourd de 182 kg par rapport à la version Stingray, cette E-Ray est équipée de série de freins en carbone-céramique avec des étriers avant et arrière à quatre pistons. Le servofrein électronique n’a heureusement aucun effet sur sa progressivité impeccable.

Deux malles pour de plus longues escapades

Les deux coffres situés à l’avant et derrière le moteur à l’arrière totalisent 355 L pour accueillir les bagages nécessaires à un court trajet improvisé, faisant de cette Corvette E-Ray une voiture de sport très pratique.

Pour quitter votre maison en toute discrétion

Un mode dit « furtif » permet de rouler à plus de 6 km et jusqu’à 72 km/h en mode électrique pour éviter de démarrer le V8 en sortant de chez soi. Une fonctionnalité que vos voisins apprécieront sans aucun doute.

Une option qui peut vous épargner un pare-chocs

Indispensable en raison de son porte-à-faux avant assez bas, l’option du système de relevage hydraulique de l’essieu avant (3 180 $) permet d’augmenter la garde au sol de 50 mm en 3 secondes après avoir appuyé sur un bouton. . Le système peut l’activer automatiquement en fonction de la position géographique de la voiture. Pas moins de 1000 destinations peuvent être enregistrées.

Quand le soleil devient invitant

La version coupé testée dispose d’un panneau de toit amovible, toujours aussi maniable et léger, qui peut être rangé dans le coffre arrière pour profiter du beau -. Si l’exercice ne vous intéresse pas, la livrée décapotable le fait pour vous… pour près de 10 000 $ de plus.

Fiche technique

  • Version d’essai : E-Ray Coupé 3LZ
  • Prix ​​(avec options, transport et préparation) : 158 949 $
  • Moteur : V8 ACC de 6,2 L + moteur électrique à aimant permanent
  • Puissance : 495 à 6450 tr/min (moteur thermique) + 160 ch (moteur électrique) pour 655 ch au total
  • Couple : 470 lb-pi à 5 150 tr/min (moteur à combustion) + 125 lb-pi (moteur électrique)
  • Transmission : Automatique à double embrayage à huit rapports avec mode manuel
  • Architecture de transmission : Moteur thermique central transversal arrière et moteur électrique avant, transmission intégrale
  • Consommation (ÉnerGuide) : 12,7 L/100 km (essence super)
  • Concurrent (E-Ray) : Porsche 911 Carrera GTS
  • Du nouveau en 2024 ? : Nouvelle version (E-Ray)

Visitez le site Web de Chevrolet

 
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