Pour concilier innovation en IA et durabilité, Meta mise sur l’énergie nucléaire, à l’instar d’Amazon, Google, Microsoft et Oracle. Le groupe de Mark Zuckerberg prévoit jusqu’à 4 GW de nouvelles capacités d’ici 2030.
Face à l’augmentation de la consommation énergétique des datacenters, portée par l’IA, Amazon, Google, Microsoft et Oracle investissent dans l’énergie nucléaire. Mais les hyperscalers ne sont pas les seuls fournisseurs informatiques à opter pour cette Source d’énergie. Un autre géant de la technologie fait de même : Meta. Le groupe dirigé par Mark Zuckerberg a annoncé qu’il lancerait un appel d’offres pour identifier les producteurs d’énergie nucléaire qui pourraient l’aider à concilier ses ambitions d’innovation en matière d’IA et de durabilité.
L’objectif du groupe est de créer entre 1 et 4 gigawatts de nouvelle capacité nucléaire aux Etats-Unis d’ici le début des années 2030. L’appel d’offres précise que Meta envisagera aussi bien des petits réacteurs modulaires (SMR) que des réacteurs de grande capacité. L’entreprise recherche des partenaires possédant une expertise en matière de développement, de permis de construire et d’exécution de projets. Les nouveaux réacteurs devront offrir une envergure suffisante pour réduire les coûts et répondre aux besoins énergétiques croissants du groupe.
Depuis 2020, Meta affirme que ses opérations mondiales sont alimentées à 100 % par des énergies renouvelables, grâce à des partenariats qui ont généré 12 000 MW à partir de projets solaires, éoliens et géothermiques. Le groupe considère désormais l’énergie nucléaire comme un complément essentiel à son portefeuille énergétique.
Début novembre, le Financial Times a rapporté que Meta avait l’intention de collaborer avec un fournisseur d’énergie nucléaire établi pour alimenter un centre de données dédié à l’intelligence artificielle. Cependant, l’accord n’a pas abouti suite à la découverte d’une espèce rare d’abeilles sur le site prévu pour l’infrastructure.
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