La société d’économie mixte à opération unique en charge de la concession portuaire de Port-La Nouvelle a accueilli ce mercredi 4 décembre la rédaction de L’Indépendant pour une visite du chantier d’extension du site entre développement du projet éolien offshore, extension de la voie ferrée infrastructures et la construction d’un terminal « vert » dédié aux énergies renouvelables.
Le projet est colossal et vise à terme à en faire le port de la transition écologique. Ce mercredi 4 décembre, la société mono-opération d’économie mixte (Semop), en charge de la concession portuaire de Port-La Nouvelle, a ouvert ses portes à L’Indépendant pour faire le point sur l’avancée des différents aménagements réalisés ou en cours. .
La Semop, qui associe des partenaires publics (Région, Caisse des Dépôts) et un consortium d’opérateurs privés, porte un projet d’extension du port autour d’un objectif à la fois de développement de l’éolien offshore et de l’hébergement. une usine de production d’hydrogène vert et le développement de l’activité traditionnelle d’un port de commerce import/export.
Ainsi, à bord d’un navire affrété pour l’occasion, nous avons pu visiter ce gigantesque chantier concentré sur la rive nord de Port-la Nouvelle.
Une activité portuaire qui dépasse l’activité traditionnelle de transport de marchandises et de passagers
Il est principalement composé de trois zones : le pôle dit éolien où se prépare le montage de projets pilotes d’éoliennes offshore flottantes en Méditerranée, dont la mise en service avec production d’électricité est attendue d’ici fin 2025 ; le terminal de marchandises, dont la construction en cours d’une jetée pour le vrac liquide ; un parc logistique de 70 hectares au nord-ouest du port relié au rail – 280 trains import/export y circulent actuellement par an – et à terme à la future ligne à grande vitesse.
« La Nouvelle sera le port de la transition énergétique avec l’éolien flottant puis la transformation de l’électricité « verte » en hydrogène « vert » avec la construction de l’usine Hyd’Occ. Nous avons réussi ici, à Port-La Nouvelle, à nous inscrire dans la dynamique que l’on observe dans les ports du nord de l’Europe où nous sommes non seulement sur une question de flux de marchandises et de passagers mais sur l’intermodalité des transports et aussi sur la question énergétique » a détaillé Carole Delga, présidente socialiste de la Région Occitanie qui était ce mercredi 4 décembre en déplacement à Port-La Nouvelle alors que se tenait une réunion du conseil d’administration du projet de ligne à grande vitesse entre Montpellier et Perpignan.