Cette résidence fait office de logement partagé, d’hôtel et de restaurant

Cette résidence fait office de logement partagé, d’hôtel et de restaurant
Cette résidence fait office de logement partagé, d’hôtel et de restaurant

Dès que l’on franchit le seuil de la porte de ce coliving, dans le quartier Sans Souci, à Lyon, on se retrouve face à une réception, comme dans un hôtel. En face, un restaurant aux couleurs chatoyantes, jaune canari, bleu ciel et rose pastel. Un peu plus loin, une salle de sport et une salle de coworking. On a le sentiment d’être entré dans un hôtel design et non dans un immeuble classique. Nous sommes dans un nouvel espace de vie hybride comprenant du coliving (une forme d’hébergement partagé mais avec des espaces plus privés), mais aussi un hôtel, un bar et un restaurant méditerranéen. Au total, 146 appartements, du studio au trois pièces, sont proposés.

«Les clients de l’hôtel se sentent comme chez eux et les clients qui sont chez eux se sentent comme dans un hôtel.», résume Damien Odin, directeur général adjoint des résidences gérées immobilières Vinci. Bikube, ruche en danois, est une nouvelle enseigne de coliving, filiale de Vinci immobilier, qui vient d’ouvrir son premier établissement à Lyon le 16 novembre. Cette offre multiple permet aux personnes vivant en coliving de bénéficier de services complémentaires comme l’accueil, accessibles 24h/24, le restaurant (non inclus dans le prix de la location), la salle de sport, la laverie et les services de ménage (non inclus pour les espaces privés).

Trois ambiances variées

Les étages dédiés aux colivings et aux touristes de passage sont séparés afin que les résidents du coliving créent du lien entre eux. Les appartements sont les mêmes dans la partie hôtelière et dans la partie résidentielle mais ceux de la zone de co-living disposent de rangements supplémentaires. Tous les appartements sont équipés d’une kitchenette et d’une salle de bain, comme dans un appart’hôtel. Chaque étage dédié au coliving offre une ambiance différente : Yellow, l’ambiance californienne, au premier, Pink, avec l’ambiance rock anglais au deuxième et l’ambiance apaisante Green (zen) au troisième. Les résidents ont pu choisir le style qui leur convenait le mieux au moment de la réservation. Tous les étages comprennent un espace commun comprenant une cuisine, une salle à manger et un salon d’une capacité de 19 personnes. Un toit couronne le tout au quatrième étage.

Autre avantage d’opter pour un coliving situé à côté d’un hôtel : pouvoir déposer un dossier même si le locataire n’a pas de garant. Bikube possède une licence hôtelière et ne peut donc pas proposer un bail traditionnel comme pour une maison et demander des garants. “Les gens qui ne disposent pas d’un dossier type pour la location traditionnelle comme les freelances ou les personnes qui commencent un nouvel emploi peuvent postuler. Nous demandons juste un mois de caution», explique Damien Odin. Qu’en est-il d’un éventuel loyer impayé ? “On demande toujours un revenu minimum et comme il s’agit d’une licence hôtelière, l’expulsion des mauvais payeurs est plus facile», assure-t-il.

Comptez 940 euros par mois minimum pour un long séjour au-delà d’un mois en coliving, charges comprises. Certains événements sont également inclus dans le prix, comme le festival du Beaujolais Nouveau la semaine dernière. Pour une nuit à l’hôtel, le prix moyen tourne autour de 115 euros. La Société de la Tour Eiffel, propriétaire des lieux, semble avoir trouvé la recette pour remplacer son précédent locataire, Orange. L’espace plaît »aux jeunes professionnels mais aussi à une large population, des étudiants aux professionnels. Les personnes venant travailler plusieurs fois par semaine à Lyon mais résidant dans une autre ville par exemple», se réjouit Émilie Schlageter, directrice du projet Bikube. Un nouveau concept qui fait déjà des vagues. Une autre résidence Bikube verra le jour en juin 2025 à Montpellier et une à Suresnes au troisième trimestre 2026.

 
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