Centre l’Entre-Toit | Employees on strike for four days – .

Centre l’Entre-Toit | Employees on strike for four days – .
Centre l’Entre-Toit | Employees on strike for four days – .

Les 75 travailleurs du Centre l’Entre-Toit, un organisme qui vient en aide aux personnes souffrant de problèmes de santé mentale, seront en grève jusqu’à vendredi, alors qu’ils sont en pleine négociation pour renouveler leur convention collective, échue depuis plus d’un an.


Publié à 00:31

Mise à jour à 7h00



Thomas Emmanuel Side

La presse

Les travailleurs – en majorité des intervenants, mais aussi du personnel d’entretien et de restauration – avaient déjà rejeté à 97% la dernière offre de l’employeur et s’étaient donné un mandat de grève de 16 jours avec une proportion similaire, il y a une dizaine de jours.

L’Entre-Toit est un organisme communautaire dont la mission est la stabilisation et la réinsertion sociale des personnes aux prises avec une double problématique de santé mentale et des problèmes de toxicomanie ou de délinquance.

L’organisme compte quatre points de service : trois à Montréal (dans les quartiers Notre-Dame-de-Grâce, Saint-Henri et Montréal-Nord) et un à Saint-Jérôme.

« Si nous sommes en grève aujourd’hui, c’est pour nous donner les moyens d’assurer la mission de l’organisme », a déclaré Mary-Christine Urizar-Ladouceur, présidente du Syndicat des intervenantes et intervenants en intervention communautaire (STTIC–CSN), dans un communiqué.

En raison de nos salaires inférieurs à la moyenne du secteur, nous avons du mal à recruter et à retenir du personnel. Cela a un impact sur les utilisateurs et pèse sur les épaules des travailleurs.

Mary-Christine Urizar-Ladouceur, présidente de la STTIC

Comme Entre-Toit est considéré comme un « service essentiel », les portes de l’organisme resteront ouvertes et les usagers continueront de recevoir les services qui leur sont normalement offerts, malgré la grève.

Flexibilité et rémunération

Les employés demandent plus de flexibilité au travail, notamment compte tenu du contexte de la clientèle avec laquelle ils doivent interagir : réadaptation, toxicomanie, santé mentale, etc.

Lucie Longchamp, vice-présidente des secteurs parapublic et privé à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), déplore ce qu’elle décrit comme un manque de « marge de manœuvre pour tenter d’y arriver sur le plan émotionnel et psychologique ».

De meilleurs salaires constituent l’autre principale revendication du syndicat.

Le salaire de base des travailleurs payés par l’employeur est de 20,50 $ l’heure, « alors qu’en moyenne à Montréal, il se situe entre 25 $ et 30 $ », selon le syndicat, qui insiste sur la formation des employés. « Ce ne sont pas des gens qui sont devenus travailleurs du jour au lendemain ! La plupart ont un baccalauréat. »

Ils veulent sauver la mission. Ils savent que ce qu’ils font est important, mais ils sont toujours traités comme de la main d’oeuvre bon marché. !

Lucie Longchamp, vice-présidente aux secteurs parapublic et privé à la FSSS

Enfin, le syndicat décrit l’employeur comme étant très « difficile » et travaillant « à rebours ».moi Longchamp souligne également que plus de la moitié des conflits dans les 15 établissements communautaires dont le personnel est représenté par la FSSS proviennent du Centre l’Entre-Toit.

Ce renouvellement de convention collective est le premier pour les travailleurs d’Entre-Toit, qui se sont syndiqués pour la première fois en novembre 2019.

 
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