La fusion entre UBS et Credit Suisse est finalisée

L’inflation a ralenti à 2,6% en mai aux Etats-Unis, selon l’indice PCE publié vendredi, au lendemain du débat entre Donald Trump et Joe Biden qui se sont mutuellement reprochés d’être à l’origine de la flambée des prix.

Cette évolution est conforme aux attentes des analystes. Et cette mesure de l’inflation évolue dans la même direction que l’indice CPI, publié plus tôt dans le mois.

Selon l’indice PCE publié vendredi par le département du Commerce, les prix à la consommation ont augmenté de 2,6% sur un an, contre 2,7% en avril. Sur un mois, ils sont restés identiques, le taux d’inflation étant nul, contre 0,3% le mois précédent.

L’indice PCE est celui privilégié par la banque centrale américaine (Fed). L’institution souhaite le réduire à 2% et compte y parvenir en 2026. Le FMI, plus optimiste, table sur mi-2025.

La variation annuelle du PCE « a ralenti jusqu’à son rythme le plus lent depuis 2021 et est à la portée de l’objectif de 2 % de la Fed », a déclaré Rubeela Farooqi, économiste en chef chez High Frequency Economics.

Hors données volatiles sur l’alimentation et l’énergie, l’inflation sous-jacente a chuté en mai à 2,6 % sur un an, contre 2,8 % le mois précédent, et à 0,1 % sur un mois contre 0,3 %.

Selon l’indice CPI, sur lequel sont indexées les retraites, l’inflation a ralenti à 3,3% en mai sur un an, et est tombée à zéro sur un mois.

L’inflation « tue » les États-Unis

« Le contexte d’inflation évolue favorablement et, associé à une évolution plus modérée des dépenses des ménages et de la croissance, favorise un changement de politique monétaire vers une orientation moins restrictive, peut-être à partir de septembre », a ajouté Rubeela Farooqi.

C’est-à-dire que la Fed pourrait enfin baisser ses taux, qui sont à leur plus haut niveau depuis 2001 depuis près d’un an, dans une fourchette de 5,25 à 5,50 %. Cela rendrait le crédit moins coûteux pour les ménages et les entreprises.

La Fed avait prévenu, lors de sa dernière réunion mi-juin, qu’il lui faudrait observer plusieurs mois de baisse de l’inflation pour que la baisse des taux soit lancée.

Son président, Jerome Powell, a notamment estimé que la hausse des salaires, qui est une bonne nouvelle pour le portefeuille des Américains, reste trop élevée pour permettre un retour de l’inflation à un niveau acceptable.

Toutefois, les revenus des ménages américains ont augmenté plus vite en mai qu’en avril (+0,5% contre +0,3%), tout comme leurs dépenses (+0,2% contre 0,1%), selon les chiffres du ministère du Commerce.

La consommation est le moteur de la croissance de la plus grande économie du monde : elle représente plus des deux tiers du produit intérieur brut (PIB).

L’inflation sera au cœur des préoccupations des Américains lorsqu’ils voteront le 5 novembre pour choisir leur nouveau président. L’enjeu est si important qu’il a ouvert jeudi soir le premier débat télévisé de la campagne entre les deux candidats.

Donald Trump a accusé le président démocrate sortant Joe Biden d’avoir provoqué l’inflation, qui, selon le candidat républicain, « tue » les États-Unis.

Joe Biden a accusé son prédécesseur d’avoir « vraiment décimé l’économie ». « C’est pour ça qu’il n’y a pas eu d’inflation », a-t-il déclaré lors de sa prise de fonction à la Maison Blanche en janvier 2021.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats/awp/afp

 
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