Le maire de Québec examinera la proposition d’un musée de l’innovation et des transports pour l’ancien Colisée, mais il croit toujours qu’il vaudrait mieux démolir le bâtiment pour faire place à des logements.
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La proposition du GIRAM sera détaillée mercredi. Le groupe a déjà rencontré la conseillère, membre du comité exécutif responsable du patrimoine, Mélissa Coulombe-Leduc, ainsi que la directrice générale d’ExpoCité, Catherine Chénier, a révélé Bruno Marchand mardi.
« Nous examinerons la proposition. Je ne l’ai pas encore vue”, a-t-il déclaré. « Tant mieux s’il y a des gens qui apportent des propositions. Nous verrons ce que la commission d’aménagement et de conservation nous dira et, le plus tôt possible, nous pourrons dire ce que nous en faisons, en fonction de ce qui nous a été présenté.
Avis inchangé
Le maire assure : « Mon avis ne change pas. Mais je trouve intéressant que des citoyens et des groupes proposent des projets.»
Le GIRAM souhaite voir dans l’ancienne arène un musée du transport, de l’innovation et de la technologie, comme on en trouve dans d’autres grandes villes.
Le maire souhaite pouvoir répondre aux besoins de la Ville sur ce site. « Notamment des logements, des espaces verts. Pouvoir nourrir une communauté intéressante autour du Grand Marché.
Facture
Le chef de l’Équipe Priorité Québec, Patrick Paquet, aimerait connaître les coûts liés à l’implantation d’un musée et à son fonctionnement. « Est-ce qu’on va créer un nouveau musée aux frais des contribuables de Québec et qui sera quand même sur le compte de taxes ? C’est inacceptable. Qui paiera la facture ?
Jackie Smith, conseillère municipale de Limoilou et responsable de Transition Québec, a hâte de voir le projet proposé. “Pour le Colisée, il n’y a pas de solution claire”, dit-elle. Elle craint qu’un quartier résidentiel soit affecté par des « nuisances » provenant du Centre Vidéotron, de la voie ferrée et du parc industriel voisin.
« Pencher davantage vers un projet événementiel avec quelques hébergements, ce serait mieux. Mais garder le Colisée tel quel ou le démolir, je n’ai pas forcément de préférence.» Elle souligne que la démolition comporte moins de risques financiers que la requalification.
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