«C’est un désastre total en Ontario»

«C’est un désastre total en Ontario»
«C’est un désastre total en Ontario»

Un peu plus d’une semaine après la libération des camionneurs exigeant une enquête publique sur les chauffeurs à rabais de l’Ontario, La Revue a appris qu’une vingtaine de dénonciations ont été formulées à leur encontre en l’espace de deux ans à peine.

« Cela tue les transports. Je suis d’accord à 100 % avec les entreprises qui luttent contre Chauffeurs Inc. Je veux que la sécurité revienne », déclare Journal le camionneur Robert Coulombe.

« L’Ontario a externalisé ses essais routiers. C’est un désastre total en Ontario», se plaint-il.

Au cours des deux dernières années, une vingtaine de dénonciations ont été transmises à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) pour voir s’il y a eu « une incorporation involontaire ou forcée de fraude, d’abus de droit ou de contravention à une loi ». règle affectant l’ordre public.

« Les dénonciations contiennent les noms des entreprises qui utiliseraient « Chauffeurs inc. » sans aucun détail ni adresse», précise Antoine Leclerc-Loiselle, porte-parole de la CNESST.

Des esclaves modernes ?

Mardi dernier, Jean-François Pagé, vice-président de Transport Hervé Lemieux, à Saint-Laurent, est allé jusqu’à dire que le travail de ces camionneurs n’était rien de moins que « l’esclavage moderne ».

Jean-François Pagé, vice-president of management of Transport Hervé Lemieux, in Saint-Laurent.

Photo Pierre-Paul Poulin

« Faut-il une commission d’enquête pour faire le ménage ? Marc Cadieux, PDG de l’Association du camionnage du Québec (ACQ), s’est interrogé à voix haute.

L’année dernière, La Revue avait levé le voile sur la fraude fiscale de milliards de dollars, les abus de main-d’œuvre et la présence de nouveaux arrivants exploités selon les Teamsters et les patrons de l’industrie du camionnage.

Abus de droits

Un « Chauffeur inc. » est un camionneur qui ne paie pas de cotisations sociales et ne bénéficie pas d’avantages sociaux, le client ne fait donc pas de retenues à la Source et peut donc baisser les prix, ce qui irrite le secteur. Les personnes issues de l’immigration sont souvent les premières victimes de ces réseaux.

Interrogé par La Revuela CNESST a indiqué avoir pris note des dénonciations, mais qu’elle ne pouvait conclure jusqu’à présent qu’il y avait effectivement eu des cas de fraude, d’abus ou de toute contravention à la loi.

Pour dénoncer Chauffeurs inc.

Source : Association du camionnage du Québec

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