Les Cybertrucks Tesla alignés au milieu d’une casse et sur le point d’être réduits en pièces ; il y a de quoi donner matière à réflexion aux détracteurs des véhicules électriques. Cependant, il s’agit d’un processus on ne peut plus courant dans l’industrie automobile.
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Le triste sort des prototypes de développement
Ainsi, ces exemplaires de Cybertruck, au nombre au moins de sept et dont les photos ont apparemment été publiées pour la première fois sur le point du modèle, comme en témoignent leurs autocollants. Une fois la commercialisation d’une voiture lancée, il est d’usage que les constructeurs scellent le sort de la majorité des prototypes qui ont permis son développement en assurant leur destruction. Les autres, s’il en reste, pourraient continuer à être utilisés pour tester diverses pièces et technologies, ou même comme mule de développement pour une autre voiture.
Contrairement à certains modèles de pré-production, qui finissent occasionnellement sur le marché de l’occasion, les prototypes de développement peuvent différer du modèle final à bien des égards. Il serait donc impossible de les revendre et leur statut juridique ne le permettrait en aucun cas.
Il arrive aussi que des constructeurs envoient certains de leurs concept-cars à la casse, ce qui est d’autant plus regrettable. La grande majorité des General Motors EV1, une voiture électrique proposée à la location par GM dans les années 1990, ont également subi le même sort, documenté dans le film. Qui a tué la voiture électrique ?tandis que la plupart des BMW ActiveE ont disparu dans des conditions similaires.
Si l’on peut donc regretter de voir des véhicules aussi récents mis à la casse, il s’agit néanmoins d’une pratique courante dans l’industrie. La carrosserie en acier inoxydable de ces Cybertrucks n’aura aucun mal à être réutilisée et pourrait finir, qui sait, dans n’importe quel objet métallique recyclé.
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