des jeunes délinquants mélangés à des enfants de la DPJ dans des centres jeunesse, dénonce un agent d’intervention

des jeunes délinquants mélangés à des enfants de la DPJ dans des centres jeunesse, dénonce un agent d’intervention
des jeunes délinquants mélangés à des enfants de la DPJ dans des centres jeunesse, dénonce un agent d’intervention

Un agent d’intervention qui compte 36 ans de service au Centre jeunesse de Laval dénonce la cohabitation forcée entre des jeunes placés en protection et des jeunes délinquants dans des établissements qu’il juge inadaptés.

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Lors de situations de crise, les enfants âgés de 6 à 12 ans sont placés en protection et se retrouvent dans les mêmes espaces que les jeunes ayant commis des crimes, a déclaré Michel Longpré mercredi en entrevue à la radio QUB au 99,5 FM Montréal.

«Nous avons 27 enfants de 6 à 12 ans dans un milieu qui accueille des jeunes, des jeunes délinquants, des jeunes en protection de la jeunesse, mais nous les mélangeons tous lorsque surviennent des problèmes de retrait», explique-t-il.

Infrastructure obsolète

La Maison des jeunes Cartier, construite en 1971, n’a pratiquement pas été rénovée, souligne M. Longpré.

« Nous avons les mêmes robinetteries qu’en 1971. Il y a des toilettes qui n’ont pas changé », explique-t-il.

L’agent d’intervention déplore le manque d’infrastructures adaptées.

« Moi, personnellement, j’emmène un enfant de 6 ans, là, parce qu’il ne va pas bien, ou parce qu’il est en crise, puis je le mets dans une chambre, 6 par 6, puis il dit, ben reste là, alors respecte ton espace de vie, je ne pense pas que ce soit le bon endroit pour les mettre », dit-il.

Les mesures d’isolement, de retrait et de confinement auraient explosé « de façon exponentielle » entre 2021 et 2023, notamment chez les 6-12 ans, selon lui.

Personnel épuisé

M. Longpré rapporte qu’un travailleur social lui a récemment confié la gestion de 28 dossiers, alors que la norme devrait être de 18 ou 19.

“Le staff est épuisé, le staff pleure beaucoup dans des situations où comme ils disent, je n’ai aucun moyen, je n’ai rien pour pouvoir les aider”, témoigne-t-il.

L’agent d’intervention affirme avoir envoyé une lettre au ministre Lionel Carmant pour l’alerter de la situation, mais attend toujours une réponse.

*Ce texte, généré à l’aide de l’intelligence artificielle, a été revu et validé par notre équipe sur la base d’un entretien réalisé au QUB.

 
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