La spirale infernale de la CAQ

La spirale infernale de la CAQ
La spirale infernale de la CAQ

En plus de souffrir d’une attrition du pouvoir, le gouvernement Legault connaît, comme plusieurs autres administrations dans le monde, la baisse de soutien post-pandémique qu’il sera difficile de freiner.

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Il y a quelque chose d’ingrat pour François Legault.

On ne peut pas dire qu’il n’a rien fait de bon pendant la pandémie, loin de là.

L’idée d’une formation accélérée et rémunérée pour trouver en urgence des préposés aux bénéficiaires n’était pas une mauvaise idée.

Le gouvernement a mis en place un patron pour chaque CHSLD et a augmenté les salaires des enseignants et des infirmières, notamment, dont le Québec a cruellement besoin.

Il a également remis beaucoup d’argent dans les poches des citoyens depuis sa première élection en 2018.

Malgré tout, les contribuables sont étranglés par une augmentation exorbitante du coût de la vie.

Les factures d’épicerie, de gaz et le prix du logement rendent la vie difficile, même pour les travailleurs.

Et le gouvernement n’a plus de marge de manœuvre financière, avec un déficit de 11 milliards, pour redonner de l’oxygène aux Québécois.

Peu de résultats

Pendant ce temps, malgré des décisions éclairées, les objectifs en matière de santé sont loin d’être atteints.

Les Québécois peinent à accéder aux services.

Peut-être que la mobilité des infirmières et la réduction du recours aux agences privées donneront des résultats plus visibles après les élections de 2026.

Ils risquent de profiter à un autre gouvernement, à l’image de la CAQ qui a bénéficié d’un surplus de 7 milliards en 2018.

Et la crédibilité

Ce qui a blessé Legault, c’est aussi une perte de crédibilité.

La promesse non tenue de 3e Ce lien, qu’il a ressuscité après la gifle de Jean-Talon, semble être devenu un point d’inflexion.

Ses menaces jamais réalisées envers le gouvernement fédéral en matière d’immigration conduisent également à la désillusion.

Et le pari du secteur des batteries semble très incertain.

Il reste encore deux ans au chef de la CAQ, mais les caisses étant vides, il lui sera difficile de sortir de cette spirale qui l’aspire vers le bas.

 
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