Le propriétaire d’un immeuble à logements de la rue du Havre, près du métro Frontenac à Montréal, vit des moments d’angoisse après s’être fourré une seringue sale dans la main.
Vers 6 heures du matin, mardi matin, alors qu’il faisait encore nuit, Luc Bruneau s’est présenté dans son immeuble et a vu deux usagers s’injecter. Les individus finiront par partir.
M. Bruneau va s’approcher de son immeuble pour ouvrir la porte du garage, mais malheureusement, il laisse tomber son jeu de clés par terre parmi les feuilles mortes. Alors qu’il se penche pour les récupérer, il se pique avec une seringue sale.
« J’ai bien vu qu’il y avait du sang dans la seringue et que la base de la seringue avait été déplacée. Ils venaient de l’utiliser”, a-t-il expliqué dans une interview à TVA Nouvelles.
Le consommateur, témoin de la scène, viendra même voir M. Bruneau pour reprendre sa seringue. Une scène surréaliste qui laissera Luc Bruneau sans voix.
« Cela n’arrive pas souvent dans ma vie de rester figé. J’étais abasourdi”, a-t-il admis.
Vendredi, dans un entretien sur LCN, il a interpellé les autorités en réclamant davantage de répression contre les consommateurs, car selon lui, la victime aurait pu être un enfant.
« Les tentatives que nous avons faites pour aider ces personnes, à un moment donné, doivent cesser. Nous devons passer à la répression, et à une répression solide et forte », a-t-il souligné.
M. Bruneau s’est rapidement rendu dans une clinique médicale du centre-ville de Montréal. Il a dû suivre une série de traitements, dont une trithérapie contre le VIH et l’hépatite.
Il devra attendre trois mois avant de connaître les résultats définitifs sur ses risques d’avoir contracté ces maladies.