Un programme de financement en cours pour le développement de l’aquaculture – Aujourd’hui le Maroc – .

Un programme de financement en cours pour le développement de l’aquaculture – Aujourd’hui le Maroc – .
Un programme de financement en cours pour le développement de l’aquaculture – Aujourd’hui le Maroc – .

La tenue de la rencontre dans la capitale du Souss n’est pas fortuite. La région fait partie des pôles aquacoles à fort potentiel dans ce domaine.

Souss Massa : Secteur récent dans le paysage économique marocain, des perspectives prometteuses en termes de croissance se dessinent pour le secteur de l’aquaculture marine. L’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA), en partenariat avec la Banque islamique de développement, se donne en tout cas les moyens d’accompagner les porteurs de projets et de dynamiser l’activité.

Pour vulgariser les nouveaux mécanismes de financement, un séminaire a été organisé la semaine dernière à Agadir. La tenue de ce séminaire s’inscrit dans le cadre de la signature, en octobre 2023, de l’accord de financement, entre la Banque Islamique de Développement et le Maroc, pour la mise en œuvre d’un programme de développement de l’aquaculture marine intitulé « Faire en sorte que l’aquaculture travaille pour le marché et l’inclusion sociale ». Projet”. Le programme dure 4 ans. La tenue de la rencontre dans la capitale du Souss n’est pas fortuite. La région fait partie des pôles aquacoles à fort potentiel dans ce domaine.

« L’événement que nous organisons à Agadir répond à l’une des problématiques prioritaires pour dynamiser le secteur de l’aquaculture marine au Maroc », souligne Majida Maarouf, PDG de l’ANDA. La dirigeante rappelle que son établissement a su répondre aux enjeux de démarrage du secteur à travers une planification, la mise en place d’un cadre juridique et d’une convention d’investissement. Résultat de la démarche : « Plus de 400 projets sur la table. Plus de 300 sont déjà autorisés, dont 220 déjà installés », explique-t-elle. Il reste un soutien financier aux projets visant à dynamiser leur installation et à pousser à la pleine exploitation du potentiel aquacole national. « C’est un secteur à forte intensité de capital qui nécessite des ressources. S’il n’y a pas de soutien des organismes financiers, nous risquons d’avancer lentement », estime le DG de l’ANDA. C’est toute l’importance du programme initié avec la Banque Islamique de Développement pour couvrir l’amont et l’aval du secteur, c’est-à-dire l’ensemble de la chaîne de valeur. L’enveloppe globale est de plus de 200 millions de DH. Dans la foulée, les projets actifs seront priorisés, indiquent les responsables du dossier. La note d’orientation prévoit également d’apporter un soutien en premier lieu aux couvoirs et d’accompagner le développement d’unités de conditionnement et de valorisation. Bien entendu la région Souss-Massa où s’est tenu ce séminaire est concernée par ce programme mais également par un don de la Banque Islamique pour soutenir l’introduction de nouvelles technologies dans l’élevage des moules marinières et l’extension des élevages dédiés à cette activité.

Pour rappel, l’activité aquacole au Maroc a déjà bénéficié d’un appui sectoriel de 160 millions de DH. L’opération désormais clôturée a été mise en œuvre avec les Chambres Maritimes. Il ciblait les jeunes entrepreneurs et les coopératives de pêcheurs.
Aujourd’hui, parallèlement au lancement du programme financier en partenariat avec la Banque Islamique de Développement, l’ANDA œuvre à la mobilisation des terres notamment au nord d’Agadir. Il s’agit de 6 hectares en phase d’acquisition sur la zone de Tiguert qui seront dédiés à l’implantation d’unités de conditionnement et de valorisation. Souss-Massa manque encore des centres d’expédition nécessaires au développement de la commercialisation du produit. La même démarche d’acquisition de terrains proches de la mer a également été initiée à Dakhla. A travers ces initiatives, il s’agit de créer des centres complémentaires aux unités d’élevage implantées en mer.

A noter que, ces cinq dernières années, le secteur aquacole marocain a connu une croissance de 25% en volume et de 45% en valeur. En 2023, la production a généré un chiffre d’affaires total de 130 millions DH. La croissance s’est également traduite par une multiplication des espèces cultivées, désormais au nombre de dix contre deux en 2015/2016. Une diversification de l’offre pour accompagner la demande de plus en plus croissante des consommateurs au niveau national.

 
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