Des cadres très favorables au rachat d’années d’études par leurs entreprises, indique une enquête

Des cadres très favorables au rachat d’années d’études par leurs entreprises, indique une enquête
Des cadres très favorables au rachat d’années d’études par leurs entreprises, indique une enquête

Par Le Figaro avec AFP

Publié
il y a 1 heure,

mis à jour à 8h17

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Les sondés comptent ainsi bénéficier de trimestres de cotisations supplémentaires, alors que la réforme votée en 2023 les éloigne un peu plus de la retraite.

Années supplémentaires en capital vieillesse. Plus de huit cadres sur dix se disent favorables au rachat de leurs années d’études par leur entreprise, pour bénéficier de trimestres supplémentaires de cotisations pour leur retraite, selon une étude Viavoice pour les cadres CGT publiée lundi. L’enquête a été réalisée alors que la réforme des retraites de 2023, qui a porté l’âge légal de la retraite à 64 ans, entre progressivement en vigueur, tout comme la réforme dite Touraine (2014) qui impose de travailler 43 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein, pour tous ceux qui sont nés en 1973 et après. Ces mesures éloignent un peu les cadres de la retraite, compte tenu des années d’études, même s’ils peuvent racheter jusqu’à douze trimestres d’études supérieures.

En fait, étant donné le coût élevé de ces quartiers, « Très peu d’années sont rachetées. On les compte par milliers. »selon Agathe Le Berder, secrétaire générale adjointe de l’Ugict-CGT, qui représente les ingénieurs, cadres et techniciens. Si la démarche semble intéressante, c’est « des entreprises finançant le rachat d’années d’études » pour 84% des cadres interrogés, selon l’enquête Viavoice. « A aucun moment les entreprises ne paient pour cette richesse de qualifications avec laquelle les salariés arrivent »note Agathe Le Berder. Par ailleurs, l’Ugict-CGT réclame « un droit garanti pour les salariés à une retraite progressive »notant que 83% des personnes interrogées le souhaitent. À égalité avec la proposition de« un passage au temps partiel sans perte de salaire et de cotisations de retraite » pour la fin de leur carrière.

L’emploi des seniors fait actuellement l’objet de discussions entre les partenaires sociaux. Un projet d’accord, déposé cette semaine par le patronat, propose que l’emploi des seniors devienne un sujet de négociation obligatoire tous les quatre ans dans les branches et tous les trois ans dans les entreprises de plus de 300 salariés. Elle donne également accès à une retraite progressive à partir de 60 ans. L’enquête Viavoice a été réalisée par entretiens en ligne du 9 au 20 septembre 2024, auprès d’un échantillon de 1 000 personnes, représentatif de la population des cadres de métropolitaine, selon la méthode des quotas. .

France

 
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