Nuttelhash, Haribeuh, cocaïne rose… La « marchandisation » inquiétante du trafic de drogue

DÉCRYPTION – Livraison à domicile, cadeaux, emballages… Les revendeurs n’hésitent plus à s’inspirer des techniques marketing habituellement vues dans le commerce légal pour vendre leurs produits. Un signal de la professionnalisation du trafic de drogue en .

Quand les codes et savoir-faire du monde de l’entreprise inspirent les pires activités. Déjà marqué par de nombreuses transformations comme l’ubérisation et la digitalisation, le marché des stupéfiants continue d’être réinventé par les dealers pour attirer toujours plus de clients. Quitte à emprunter des techniques marketing habituellement vues dans le commerce légal.

En octobre, 18 personnes se sont retrouvées devant un juge à Créteil, dans le Val-de-Marne, pour trafic de stupéfiants et contrefaçon. Ils étaient accusés d’avoir imité les fameux emballages et les noms des géants de l’industrie alimentaire pour commercialiser des médicaments. Les sacs de cannabis étaient vendus en paquets “Harribeuh”, «Nutellhash» ou même « Chitapic »plagier des marques “Haribo”, «Nutella» ou « Chocapique ».

Cette affaire récente ne laisse guère de place au doute : les trafiquants ont parfaitement compris et adopté les codes du marketing classique pour rendre attractifs leurs produits. Un phénomène…

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