Malgré des négociations difficiles avec Postes Canada, le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes, qui représente les employés de la société d’État, ne donnera pas suite à sa menace de déclencher une grève dimanche.
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La partie syndicale n’a pas fourni de préavis de grève dans le délai de 72 heures prévu par la loi, selon Ludja Charles-Pierre, vice-présidente de la section locale de Montréal.
Or, si une grève n’est pas envisagée à court terme, les offres « aberrantes » de Postes Canada placent les travailleurs dans des conditions difficiles, a-t-elle soutenu en entrevue à LCN.
“Nous ne voulons pas prendre la population en otage, nous faisons partie de la population”, a déclaré Ludja Charles-Pierre. Ce n’est pas notre intention. Par contre, quand j’ai des employés qui ne peuvent pas manger et qui sont dans les banques alimentaires, on demande l’équité salariale pour suivre l’économie.
L’Entreprise a notamment proposé des augmentations salariales annuelles de 11,5 % sur quatre ans, alors que le syndicat réclame 17 %, pour obtenir « l’équité salariale comme tout le monde », a-t-elle illustré.
Mme Charles-Pierre a insisté sur l’importance pour l’entreprise d’agir rapidement pour améliorer les conditions de travail des employés. Selon elle, côté direction serait loin de se serrer la ceinture comme le font leurs collègues pour joindre les deux bouts.
Cette situation a également provoqué un exode de la main d’œuvre.
« En 2023, 68 salariés ont démissionné. De janvier à juillet 2024, ce sont 218 salariés qui ont démissionné », a-t-elle précisé.
Regardez l’interview complète dans la vidéo ci-dessus.
