Voici les élus ou dirigeants de partis politiques qui se sont démarqués pour de bonnes ou de mauvaises raisons au cours de la semaine écoulée.
Lionel Carmant, CAQ
Semaine très difficile avec la multiplication des scandales dans les centres DPJ. C’est absolument révoltant de voir les injustices qui ont eu lieu. Il a limogé le directeur national qu’il avait nommé, tout en reconnaissant avoir ralenti sa présence à la table de direction du DPJ.
Guillaume Cliche-Rivard, QS
Photo d’archive, Agence QMI
Il est possible de faire preuve de classe, même en étant un adversaire dans la jungle politique. L’élu de QS a pris la peine d’appeler personnellement Lionel Carmant, par respect pour la personne, pour le prévenir et lui expliquer pourquoi il allait exiger publiquement sa démission jeudi.
Marc Tanguay, Monsef Derraji, PLQ
Photos Stevens LeBlanc et Maxime Rioux
Revirement soudain pour les libéraux. Le 26 septembre, ils ont voté en faveur d’une motion favorable à l’interdiction de la vente de véhicules neufs à essence à partir de 2035. Après la publication d’un sondage mercredi, Derraji a néanmoins annoncé que l’objectif était « irréaliste » et a estimé que « cela va trop vite. »
Mathieu Lacombe, CAQ
Photo d’archives, Stevens LeBlanc
C’est passé un peu inaperçu, mais le projet de loi créant le Musée national de l’histoire du Québec a été adopté à l’unanimité récemment. Par ailleurs, l’ex-maire Maxime Pedneaud-Jobin, qui devient son premier patron, constitue une bonne prise pour le ministre de la Culture, qui l’a présenté comme « un grand nationaliste ».
En gros
Les tannants au Salon rouge !
Non, il ne s’agit pas de feu Pierre Marcotte et Shirley Théroux. Mais les ministres Benoit Charette et Caroline Proulx se sont moqués des députés de l’opposition qui leur faisaient face sur les bancs. «Les deux ministres notamment sont récalcitrants, ils sont têtus», a dénoncé, insulté, le solidaire Alexandre Leduc.
Photo d’archives, STEVENS LEBLANC
Que nous accusions ou que nous nous excusions
Parmi les personnes présentes jeudi à la cérémonie de dévoilement du portrait de Jacques Chagnon, l’ancien député Guy Ouellette. Il aurait aimé être défendu par le président de l’Assemblée nationale, après avoir été illégalement arrêté dans le cadre d’une enquête revancharde sur des fuites médiatiques de l’UPAC.
Photo d’archives