ce n’est pas surprenant… – .

Vésenaz, le 11 mai

Récemment, les médias l’ont évoqué, les bénéficiaires des prêts Covid, incapables de rattraper le chiffre d’affaires perdu lors de leur arrêt forcé d’activité, ont du mal à rembourser les avances consenties ; ce n’est guère surprenant.

Interrogés à ce sujet, les professionnels concernés reprochent aux banques de ne pas faire preuve de flexibilité dans l’aménagement des plans d’amortissement. En réalité, les crédits accordés sur la base de la garantie solidaire de la Confédération sont soumis aux conditions fixées par les autorités concernées. Les remboursements peuvent être étalés sur cinq ans, avec la possibilité de demander une prolongation de deux ans, après accord du sponsor.

Par conséquent, l’établissement bancaire est dépendant des décisions du garant et ne peut agir comme il le souhaite. Ainsi, dans le cas où le débiteur ne respecte pas les exigences contractuelles, la banque est contrainte de dénoncer les comptes pour remboursement. Puis, sans résultats concrets dans les délais impartis, demander le recouvrement du prêt par le garant, désormais chargé d’engager les procédures de recouvrement de la créance. Décideur qui peut aussi refuser de recouvrer les dettes en vue d’éviter faillites et licenciements, une dernière concession qui risque de déplaire à ceux qui ont réussi à respecter les clauses stipulées par contrat.

Jean-Paul Graf

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