les salaires des dirigeants augmenteront

les salaires des dirigeants augmenteront
les salaires des dirigeants augmenteront

Publication par Le journal des salaires des cadres de l’État québécois a fait couler beaucoup d’encre. Officiellement, toutes ces données sont déjà publiques, mais leur publication dans un format facile à consulter a ouvert une fenêtre au grand public.

Spontanément, l’attention a été attirée sur les grands personnages, sur ceux qui gagnent plus que le Premier ministre. Rien de plus naturel pour le commun des mortels que de dénoncer des salaires élevés.

J’accepte qu’en vertu de la loi de l’offre et de la demande, nous payons des millions pour l’élite des joueurs de hockey. Pour notre secteur public, je vais vous donner un regard plus nuancé.

Il y en a qui gagnent trop, qui sont très ordinaires et qui sont au pouvoir parce qu’ils ont connu les bonnes personnes. A l’inverse, d’autres postes ne sont pas assez rémunérateurs pour trouver la crème de la crème, dans des fonctions stratégiques où la compétence pure peut faire la différence dans nos vies.

Dans certains cas, mon jugement est encore plus précis. Les postes ne devraient tout simplement pas exister. Le gouvernement est trop grand, il a trop de tentacules. Chaque organisation vient avec sa hiérarchie, ses nombreux dirigeants et leurs adjoints. Pour des postes jugés inutiles, 125 000 $ de salaire, eh bien, c’est 125 000 $ de trop.

Des augmentations à anticiper

Ce qui m’a le plus frappé dans cette mer de chiffres, c’est à quel point il faudra augmenter les salaires des responsables de terrain dans les grands réseaux, la santé et l’éducation. Je ne parle pas des PDG, mais des cadres inférieurs.

Je ne porte pas de jugement sur leur rémunération par rapport à la valeur de leur travail. Sont-ils assez bien payés ou pas ? Nous pourrions en discuter pendant des heures. Je constate seulement que leurs niveaux de salaire actuels sont incompatibles avec les augmentations salariales historiques accordées par le gouvernement Legault pendant les Fêtes.

Si les managers obtenaient de modestes augmentations de salaire, on se retrouverait dans la situation absurde où un patron gagne moins que ses salariés. Je vais faire une prédiction : cela n’arrivera pas. C’est pourquoi j’annonce déjà que les prochaines négociations avec les dirigeants du secteur public se traduiront par des augmentations significatives.

Dans les écoles

Prenons l’exemple des écoles. Dans l’outil de Journal, on voit facilement que de nombreux directeurs d’école ont un salaire entre 84 000 $ et 110 000 $ par année. Plusieurs directeurs adjoints de grandes sociétés polyvalentes se retrouvent entre 95 000 et 110 000 dollars.

Or, la nouvelle convention collective prévoit qu’en trois ans, un enseignant au niveau maximum gagnera plus de 109 000 $. Inévitablement, les salaires des dirigeants augmenteront considérablement pour rester bien au-dessus. Pareil dans le réseau de la santé.

Nous avons dit que les nouvelles conventions coûteraient 11 milliards de dollars en argent frais ? Ajoutons-en un ou deux pour les cadres.

 
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