La rivalité sino-américaine et son intensification actuelle sont des produits du capitalisme. Cependant, l’une des leçons que nous pouvons tirer de ce processus historique est qu’il n’a rien d’inévitable. Quand on regarde l’interaction entre les différentes classes sociales qui composent chaque société, on se rend compte que les choses restent toujours ouvertes. Aux États-Unis, le début de la mondialisation a coïncidé avec une défaite du mouvement syndical. De même, l’intégration de la Chine dans la mondialisation s’est accompagnée de la montée d’un courant libéral au sein du Parti communiste chinois, sans compter les luttes très intenses, plus tard, contre la marchandisation d’un certain nombre de services. publique. À chaque étape, cela aurait pu être différent.
Typiquement, après la crise de 2009, au sein du Parti communiste chinois, le débat est relativement intense. Juste avant l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping, un autre courant économiquement interventionniste et démocratiquement ouvert est sur le point d’émerger – avant que son principal représentant ne soit exclu. Cela prouve qu’il existe toujours des opportunités régulières de bifurcation. Chaque fois qu’une bifurcation est possible, il faut regarder ce qui se passe en termes de luttes socio-économiques. L’intensification des conflits est une conséquence directe du fonctionnement du capitalisme mondial, mais elle peut toujours être contestée.
