L’aéroport de Charleroi avait initialement annoncé mardi qu’il ne fonctionnerait qu’à 30% de sa capacité, mais les effectifs du service de sécurité, notamment, seront trop réduits.
Un aéroport belge figure dans le top 5 des pires aéroports européens
Alors, qu’arrivera-t-il à ces milliers de passagers concernés ? “Normalement, une compagnie aérienne est tenue de proposer à ses passagers une indemnisation pour tout retard d’au moins trois heures (par rapport à l’heure d’arrivée prévue) ou pour tout vol annulé si vous en avez été informé moins de deux semaines à l’avance.», prévient Testachats, qui rappelle la législation européenne en vigueur et applicable pour toutes les entreprises.
Et que faire si une entreprise évoque un cas de force majeure ? “L’obligation d’indemniser les passagers dont le vol a été retardé ou annulé n’est cependant pas applicable en cas de force majeure, c’est-à-dire une circonstance extraordinaire extérieure à la compagnie aérienne, par exemple lors d’une grève des contrôleurs aériens. Attention à ce que la compagnie aérienne n’invoque pas cet argument trop facilement, comme Ryanair l’a fait lors des grèves en chaîne de 2018. Ces mouvements sociaux ont leurs origines au sein même de l’entreprise, puisqu’ils sont directement liés à des conditions de travail difficiles. Dans ce cas, il n’était évidemment pas question de force majeure et Ryanair devait indemniser ses passagers.», nous apprenons encore.
Dans ce cas, plusieurs scénarios sont donc possibles entre les vols annulés dès l’annonce du mouvement et ceux qui ont été annulés ces dernières heures.
Tous les vols au départ de l’aéroport de Charleroi seront annulés mardi
