Zurich (awp/afp) – Le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire a procédé jeudi à une mise à jour de ses principes fondamentaux pour tenir compte des enseignements des dix dernières années, avec un accent particulier sur les risques climatiques et la digitalisation de la finance, a-t-il annoncé jeudi. .
Quelque 220 banquiers centraux et représentants des autorités de surveillance du secteur bancaire se sont réunis les 24 et 25 avril à Bâle, en Suisse, pour discuter des grands principes visant à réguler le secteur bancaire.
Ce comité, chargé de définir les règles imposées au secteur bancaire, a lancé une révision de ces principes en 2022 avec pour objectif de « refléter les changements structurels affectant le système bancaire et les enseignements tirés depuis leur dernière révision en 2012 », indique-t-il dans un communiqué de presse.
Même si les règles ont été considérablement renforcées après la crise financière de 2007-2008, « des crises plus récentes, comme la pandémie de Covid-19 et les crises bancaires, ont renforcé l’importance de la résilience du système bancaire face à une série de nouveaux chocs. », explique le document du Comité de Bâle détaillant la mise à jour de ces principes.
L’année dernière, le secteur financier a été mis à l’épreuve en mars par la faillite des banques américaines Silicon Valley Bank (SVB), Silvergate et Signature, ainsi que par le sauvetage de la banque Crédit Suisse, rachetée en urgence par son rival. UBS sous la pression des autorités suisses pour éviter sa faillite.
“Au-delà des risques financiers”, des efforts importants ont été déployés pour que les banques soient capables de “résister, s’adapter et se remettre” d’événements tels que les pandémies, les cyberincidents, les pannes technologiques et les catastrophes naturelles”, détaille le document de ce comité basé en Suisse. .
L’accent a été mis sur la digitalisation de la finance “qui modifie le comportement des consommateurs et la manière dont les services financiers sont fournis”, note le Comité de Bâle, avec le risque, entre autres, de voir se propager des épisodes de stress bancaire. plus rapide”.
Le Comité de Bâle a également pris en compte le changement climatique et les risques qui en découlent pour le système bancaire, estimant que les banques doivent chercher à comprendre comment il peut les affecter et veiller à les contenir.
AFP/RP
