Impasse des négociations | La reine Elizabeth répond aux grévistes devant le tribunal

Intimidation, menaces, agressivité, désinformation : selon la Reine Elizabeth, l’attitude de son syndicat hôtelier fait l’effet d’un « pistolet sur la tempe » dans les négociations collectives. Vendredi, l’établissement a donc déposé une injonction auprès de la Cour, alléguant la mauvaise foi du syndicat.

« De nombreux événements et [de] Les récents commentaires de l’Union démontrent hors de tout doute que le processus de négociation est marqué par la mauvaise foi », rapporte la procédure judiciaire intentée par la reine Elizabeth, notamment La presse en a obtenu une copie vendredi.

En fin d’après-midi, l’hôtel Fairmont Le Reine Elizabeth a déposé une demande d’injonction, dans laquelle il requiert l’intervention du Tribunal dans la négociation de nouvelles conventions collectives.

« L’attitude de l’Union équivaut à mettre le pistolet sur la tempe de l’employeur », a déclaré le porte-parole patronal au début des séances de conciliation, en mai. Ce à quoi un membre du comité de négociation syndical a répondu : « contrôlez-moi avec un pistolet sur la tempe ».

Le contexte des négociations, que la reine Elizabeth elle-même qualifie de « difficile », implique 30 hôtels à travers la province, qui ont entamé des négociations coordonnées en avril afin de faire pression sur l’industrie. De son côté, le Syndicat des hôtels Reine Elizabeth doit renouveler ses trois conventions collectives, arrivées à échéance le 30 juin.

Séances complexes

Selon la requête déposée au tribunal, le Syndicat des employés de la Reine Elizabeth a adopté depuis mai des positions inflexibles et intransigeantes, au point de « mettre en péril l’existence même du processus de négociation collective » et de miner la santé psychologique. de ses membres.

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PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE ARCHIVES

Le contexte des négociations, que la reine Elizabeth elle-même qualifie de « difficile », implique 30 hôtels à travers la province, qui ont entamé des négociations coordonnées en avril afin de faire pression sur l’industrie.

Lors des 24 séances qui se sont déroulées entre mai et la date du dépôt de la plainte, la reine Elizabeth explique avoir rencontré d’innombrables ultimatums, empêchant tout compromis. Par exemple, dès la première séance, le Syndicat a exigé que son employeur règle financièrement l’ensemble de ses griefs avant de poursuivre les négociations.

« Ironiquement, à ce jour, l’Union n’a toujours pas donné suite à cette décision. [à notre proposition de règlement du 29 juillet]tandis que le Syndicat a présenté le dossier de grief comme une obligation à toute forme de négociation », rapporte l’hôtel dans la plainte.

Selon l’Employeur, le Syndicat a également exigé d’être libéré la veille et le jour des séances de négociation, et que des collations leur soient fournies sur place, sans quoi le Syndicat n’arriverait pas « au dépourvu » aux réunions. Les syndicalistes ont également, à plusieurs reprises, eu recours à des tactiques de désinformation auprès de leurs adhérents, en n’évoquant que des « demi-vérités » sur l’avancée réelle des négociations pour mieux obtenir un mandat de grève, selon les allégations de la plainte.

Lors d’une séance en juillet, un des syndiqués présents à la table a utilisé des objets servant à faire du bruit dans le cadre de moyens de pression : « ce sont des poulets en plastique qu’il fait sonner lorsque les représentants de l’Employeur quittent la salle », précise le document. consulté par La presse.

Week-end de la PGA

Mercredi, le syndicat des travailleurs de l’hôtellerie a lancé une grève de sept jours, alors que l’établissement accueillait l’un des tournois de golf internationaux les plus prestigieux, la Coupe des Présidents.

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Mercredi, le syndicat des travailleurs de l’hôtellerie a lancé une grève de sept jours,

En août, le syndicat a de nouveau posé un ultimatum : il s’engagerait à ne pas faire grève jusqu’au 30 septembre 2024, à la seule condition que l’hôtel retire toutes ses revendications patronales et qu’il accepte toutes les revendications syndicales, « totalement arbitraires et abusives ». conditions aux yeux de l’employeur.

Si l’établissement compte 950 chambres, près de la moitié sont occupées par l’organisation de l’événement, soit 575 clients. Cela représente un peu plus de 3 056 nuitées et des revenus substantiels pour le Queen Elizabeth.

Le trésorier et représentant du secteur hôtelier à la Fédération du commerce, affilié à la CSN, Michel Valiquette, a réitéré sa volonté de régler les négociations afin de pouvoir profiter « d’une saison automnale qui s’annonce très chargée ».

 
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