Le CPME appelle Barnier à « poursuivre sa politique de l’offre » – Mon blog

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INTERVIEW – Ce vendredi, la Banque de France a publié les statistiques des défaillances d’entreprises à fin août sur douze mois glissants. Même si elles sont en légère baisse ce mois-ci, elles ne cessent d’augmenter depuis janvier 2022. François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), alerte sur la situation.

Partout sur le territoire, les entreprises ferment les unes après les autres. Et leur nombre ne cesse d'augmenter depuis janvier 2022, même s'il a légèrement diminué en août. Ce vendredi, la Banque de France a révélé qu'à fin août, sur douze mois glissants, 62 893 entreprises, en majorité des microentreprises, avaient fait faillite. Un chiffre proche des 63 480 faillites sur un an enregistrées en novembre 2009, année noire pour les entrepreneurs français, dont une grande partie de l'activité avait été balayée par la crise de 2008.

Pour rappel, une entreprise est en situation de faillite pour laquelle une procédure de redressement judiciaire est ouverte. Cette dernière est initiée à partir du moment où l'entreprise se trouve en état de cessation de paiements. Face à un niveau quasi record de ces situations, François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), tire la sonnette d'alarme.

Le niveau de défaillances des PME et ETI se rapproche de celui de la crise financière

Défis – Comment expliquez-vous la forte augmentation des défaillances d’entreprises depuis la fin de la crise du Covid ?

Francois Asselin – Il y a eu un effet de « rattrapage » lié au Covid. Alors que toute l’économie était à l’arrêt, de nombreuses entreprises ont bénéficié d’aides de l’État, notamment de reports de charges sociales et fiscales. Cela revient à accroître la dette. Et des entreprises notées 5 par la Banque de France [cotation crédit jugée fragile, N.D.L.R.] ont pu bénéficier de prêts garantis par l’État (PGE), auxquels ils n’auraient pas pu accéder en temps normal. Nous avions donc anticipé qu’il y aurait beaucoup de défauts de paiement au moment des remboursements. Mais ni au-delà de 60 000 (sur douze mois glissants), ni au-delà de l’année suivant le Covid.

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Et pourtant, les échecs continuent d'augmenter. Pourquoi ?

Plus récemment, après la dissolution, l’incertitude concernant la gouvernance et l’orientation budgétaire s’est installée. Cependant,[…]

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