Poste de transformation électrique | « Une catastrophe » pour le Quartier latin, selon Manon Massé

Poste de transformation électrique | « Une catastrophe » pour le Quartier latin, selon Manon Massé
Poste de transformation électrique | « Une catastrophe » pour le Quartier latin, selon Manon Massé

Après des mois d’incertitude, la députée Manon Massé s’oppose officiellement à la construction d’un poste de transformation électrique sur la zone gazonnée au nord de la Grande Bibliothèque.


Publié hier à 21h20

Mmoi Massé, qui représente ce secteur de Montréal à l’Assemblée nationale, qualifie l’arrivée d’un tel bâtiment technique de « catastrophe pour notre quartier ».

Mmoi Massé croit qu’un feu vert du Québec est imminent dans ce dossier.

« Je demande à la ministre de ne pas prendre de décret, et de prendre le temps de considérer les autres options que je lui propose pour le bien des gens de mon quartier », a expliqué le député à La Presse, Mardi.

Hydro-Québec a confirmé l’an dernier son intention de construire un poste de transformation électrique sur le grand terrain vacant situé à l’angle des rues Berri et Ontario. Il appartient actuellement à Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), mais doit être transféré à la société d’État. Le site est l’un des rares espaces verts du Quartier latin, mais Hydro-Québec affirme que c’est sa seule option. L’infrastructure doit remplacer l’actuel poste Berri, qui est en fin de vie utile.

« Je travaille depuis des années pour que cet espace voie naître des projets pour ma communauté, que ce soit en matière de logement ou de productions culturelles », a expliqué Manon Massé en entrevue téléphonique. Ses concitoyens « ne veulent pas non plus voir ce site disparaître ».

Alternatives

Manon Massé demande à Québec et à Hydro-Québec d’étudier la possibilité d’implanter son futur poste de transformation électrique dans la partie nord-est de l’îlot Voyageur, à l’angle des rues Ontario et St-Hubert. Le site est actuellement occupé par un bâtiment qui semble être en construction depuis plus d’une décennie.

L’élu souhaite également que soit étudiée la possibilité de scinder la centrale électrique en deux.

« Je vous invite à ne pas signer le décret concluant l’entente de vente du site de BAnQ », demande-t-elle dans une lettre envoyée à Christine Fréchette, la nouvelle ministre de l’Économie de François Legault. « Je me demande si toutes les options ont vraiment été évaluées. »

La mère de la Grande Bibliothèque, Lise Bissonnette, a déjà exprimé sa ferme opposition au projet d’Hydro-Québec, tout comme la fondatrice du Centre canadien d’architecture (CCA), Phyllis Lambert.

En mai dernier, la Ville de Montréal a levé un premier obstacle sur la route d’Hydro-Québec, obtenant en échange que la société d’État lance un concours d’architecture pour concevoir l’infrastructure.

Hydro-Québec a déjà indiqué qu’elle «ne planifiait pas un poste à cet endroit de gaieté de cœur». «Au moment où on se parle, il n’existe pas d’autres options territoriales crédibles pour réaliser ce projet», a déclaré Maxence Huard Lefebvre.

 
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