Test achat et Unia attaquent la SNCB en justice pour sa politique tarifaire, qu’ils jugent contraire aux lois anti-discrimination. L’entreprise ferroviaire ferait une différence de prix entre les achats de billets en ligne et les clients qui achètent en personne. « La SNCB veut passer au numérique et elle estime poursuivre un objectif légitime et ne pas être dans une démarche discriminatoire », explique la responsable du service de protection d’Unia. Mais Valérie n’est pas de cet avis : « C’est une véritable discrimination. C’est logique qu’ils veuillent passer au numérique, mais tant que nous n’aurons pas fourni un téléphone à chaque citoyen, ce sera un problème. Ce n’est pas seulement une question de revenus, c’est aussi une question de génération. Il ne faut pas mettre de côté une partie de la population. »
Quelles leçons tirer de l’affaire Pélicot ? « La société a le devoir d’éduquer les gens »
Dans la deuxième partie de l’émission, qui suit la série de fusillades survenues dans la capitale bruxelloise ces derniers mois, « Bonsoir chez vous » s’interroge sur la facilité de posséder une arme à Bruxelles. « Il faut savoir qu’il faut débourser 3.000 euros pour se procurer une arme ici à Bruxelles. On trouve facilement une arme. Pour vous et moi, c’est peut-être un prix exorbitant, mais pour les criminels qui ont de gros profits à faire, 3.000 euros, ce n’est rien du tout », explique la journaliste Maryam Benayad.
