« Quelle femme peut vivre comme ça ? » – Au procès des viols de Mazan, Gisèle Pélicot a raconté ce jeudi sa vie, jusqu'à ce que son « monde s'effondre » lorsque les agissements de son mari ont été révélés. Il est accusé de l'avoir droguée et de l'avoir laissée violer par des dizaines d'hommes.
Au tribunal correctionnel de Vaucluse,
« Un tsunami », « des scènes de barbarie » et son « monde » [qui] Au procès pour viols de Mazan, Gisèle Pélicot, droguée par son mari et violée par plusieurs dizaines d'hommes pendant près d'une décennie, s'est exprimée pour la première fois depuis l'ouverture de l'audience ce lundi à Avignon (Vaucluse).
Pendant près de quatre heures, elle a fait face à ses agresseurs, au tribunal et au public, rembobinant d'une traite, avec clarté, courage et concision le fil de sa vie jusqu'au jour où, dans le bureau des enquêteurs, ” [s]Notre monde s’effondre. » Dans une robe rouge-orange, surmontée d’une veste blanche, Gisèle Pélicot a d’abord raconté son enfance, déjà marquée par un combat avec la mort de sa mère alors qu’elle avait 9 ans. « Mon père n’a rien lâché, il est boxeur, comme moi. […] J’ai compris alors que ma vie ne serait pas comme celle des autres.
Mais rien, absolument rien, ne pouvait la préparer à ce qu’elle allait vivre. « J’ai commencé à travailler jeune, à 16 ans, comme secrétaire. Trois ans plus tard, j’ai rencontré (…) - 20minutes
A lire aussi :
Affaire de viols de Mazan : une victime, 51 accusés, quatre mois de procès… L'audience extraordinaire s'ouvre ce lundi
Affaire de viols de Mazan : Le procès n'aura finalement pas lieu au Parc des Expos d'Avignon
Affaire Mazan : Gisèle P. témoignera devant les 51 hommes qui l'ont agressée