Ce facteur surprenant pourrait augmenter le risque de cancer du côlon précoce – Mon blog

Ce facteur surprenant pourrait augmenter le risque de cancer du côlon précoce – Mon blog
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Cela peut paraître surprenant, mais les scientifiques le disent : avoir des frères et sœurs plus âgés pourrait être associé à un risque plus élevé de cancer du côlon à début précoce. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont passé au crible les données de 500 000 adultes et ont exclu les variables connues qui augmentent le risque de cancer du côlon, comme les antécédents familiaux, le poids corporel et le tabagisme. Après analyse, les scientifiques ont trouvé une association entre les deux facteurs, mais n’ont pas pu affirmer avec certitude qu’ils étaient liés, bien qu’ils aient déclaré que c’était tout à fait « plausible ».

Dans leur étude, publiée dans la revue Clinical Gastroenterology and Hepatology, les chercheurs avancent plusieurs hypothèses. La première suggère que les jeunes enfants d’une famille sont plus susceptibles d’être exposés aux maladies infantiles, des maladies qui peuvent endommager les intestins et les rendre vulnérables aux tumeurs. Ces infections augmentent également la probabilité de se voir prescrire des antibiotiques, qui ont été liés au cancer du côlon. La deuxième hypothèse suggère que les parents qui ont plusieurs enfants sont plus susceptibles de transmettre des mutations génétiques à l’origine du cancer.

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Quant à la troisième hypothèse, elle implique que les cadets naissent de spermatozoïdes et d'ovules plus vieux que leurs aînés. Cela augmenterait le risque de mutations génétiques, ce qui « pourrait persister chez les enfants et éventuellement conduire à un cancer plus tôt dans la vie ». Enfin, comme le rappelle la dernière hypothèse, les enfants plus âgés ramènent davantage d’aliments transformés à la maison. Un phénomène qui inciterait les plus petits à manger n’importe quoi. « En général, à mesure que les enfants grandissent, ils ont davantage accès aux boissons sucrées et aux aliments transformés, à la fois à l’école par l’intermédiaire de leurs pairs et à la maison, et souvent ces collations sont partagées entre frères et sœurs, exposant ainsi les plus jeunes à ces facteurs de risque alimentaires de cancer colorectal. » a déclaré le Dr Jen Dunphy, oncologue, cité par le Daily Mail.

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Face à ces résultats, le Dr Suneel Kamath, oncologue spécialisé dans les cancers colorectaux à début précoce, a tenu à exprimer son avis. « Je doute que beaucoup de gens limitent le nombre d’enfants qu’ils ont en se basant sur ces résultats », a-t-il déclaré, expliquant que cette recherche pourrait être utile aux jeunes qui présentent des symptômes suggérant un cancer colorectal. « Peut-être que leurs médecins, s’ils sont au courant de ces résultats, pourraient les orienter vers une coloscopie plus tôt s’ils sont le plus jeune enfant de la famille. »

 
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